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Nourine et son entraîneur suspendus pendant dix ans par la Fédération Internationale de Judo

Le judoka algérien Fethi Nourine et son entraîneur Amar Benikhlef ont écopé d’une suspension de dix (10) ans chacun de toutes manifestations et activités organisées ou autorisées par la Fédération Internationale de Judo (FIJ) et ses Fédérations, pour avoir enfreint les « règles de la charte olympique », a appris l’APS de source très proche du dossier.

La suspension, effective à compter du 23 juillet 2021, a été notifiée à l’athlète et à son coach. Elle a été prise par la Commission disciplinaire de la FIJ, nommée par le président de l’instance, Marius Vizer, lors de sa réunion, informant les deux intéressés que cette décision est susceptible d’appel devant le Tribunal Arbitral du Sport. Le délai de recours est de vingt et un jours (21) à compter de la réception de la décision prononcée.

La commission a également notifié sa décision à la Fédération algérienne de judo (FAJ), au Comité olympique et sportif algérien (COA), à la Fédération Africaine de Judo (UAF) et au Comité International Olympique (CIO).

Le 23 juillet dernier, lors des Jeux olympiques de Tokyo-2020, Fethi Nourine avait décidé de se retirer de la compétition, une décision jugée par le CIO comme « contraires aux règles de la charte olympique ».

Le 6 août 2021, le comité exécutif de la FIJ avait décidé d’engager une procédure disciplinaire à l’encontre de Fethi Nourine et Amar Benikhlef, jugeant que leur comportement relève pleinement de l’article 50 de la Charte olympique interdisant toute « sorte de manifestation ou de propagande politique, religieuse ou raciale dans tous les sites ou autres zones olympiques », et de soumettre le cas à la Commission disciplinaire de première instance de la FIJ.

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