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CONFERENCE DES NATIONS-UNIES SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES : Au chevet de la planète

La ville de Charm el-Cheikh, en Egypte, abritera du 6 au 18 novembre, la 27eme session de la Conférence des parties à la  Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC  COP27), qui aura pour objectif de sortir des négociations et  « planifier la mise en œuvre » de toutes les promesses des précédentes éditions de la rencontre mondiale. L’organisation de la COP27 cette année marque le 30e anniversaire de l’adoption de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Elle se tiendra dans un contexte d’événements météorologiques extrêmes dans le monde, d’une crise énergétique et de données scientifiques confirmant que le monde ne fait pas assez pour lutter contre les émissions de carbone. « Trente ans et 26 COP plus tard, nous avons maintenant une compréhension beaucoup plus claire de l’ampleur de la crise climatique potentielle et de ce qui doit être fait pour y faire face efficacement », soutient un message  du président égyptien, Abdelfatah El-Sissi, publié sur le site officiel de la COP27. « La science est là et montre clairement l’urgence avec laquelle nous devons agir pour réduire rapidement les émissions de gaz à effet de serre, et prendre les mesures nécessaires pour aider ceux qui ont besoin d’aide pour s’adapter aux effets négatifs des changements climatiques (..) », a-t-il souligné. Se disant « convaincu » que toutes les parties et parties prenantes viendront à Charm el-Cheikh avec une volonté plus forte et une ambition plus élevée en matière d’atténuation, d’adaptation et de financement climatique, M. El Sissi, a assuré que « nous sommes une fois de plus appelés à agir rapidement si nous voulons vraiment atteindre l’objectif de 1,5  degré, renforcer notre résilience et notre capacité d’adaptation ». De son côté, le Premier ministre égyptien, Mostafa Madbouly, en sa qualité de président de la COP27, a indiqué qu’aujourd’hui plus que jamais, « les peuples du monde entier attendent des mesures sur le terrain pour atteindre l’objectif de 1,5 C et s’adapter aux impacts négatifs du changement  climatique grâce à la mise en œuvre des dispositions de l’Accord de Paris, à la mise à jour des CDN (contribution déterminée au niveau national) et au respect du large éventail d’engagements pris à Glasgow par les gouvernements et d’autres entités. Cet effort, a-t-il poursuivi, « ne portera ses fruits que si une action mondiale concertée est entreprise à tous les niveaux et par tous les acteurs ». Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a récemment déclaré que cette conférence devait déposer un « acompte » sur les solutions climatiques qui répondent à l’ampleur du problème. Jusqu’à présent, plus de 35.000 personnes se sont inscrites pour y assister. Il s’agit de représentants de gouvernements, d’entreprises, d’ONG et de groupes de la société civile, selon la présidence de la COP27.

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