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L’Algérie pour le développement d’un partenariat économique efficace avec les investisseurs égyptiens

Le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, a affirmé, jeudi à Alger, que l’Algérie était pour l’établissement d’un partenariat économique « efficace » entre les entreprises algériennes et égyptiennes. Dans une intervention sur la politique du commerce extérieur et son rôle au service du développement et du partenariat, prononcée lors du forum économique algéro-égyptien, M. Rezig a invité les hommes d’affaires égyptiens à « renforcer leur présence en Algérie et à concourir ensemble à hisser les relations économiques et commerciales à de nouvelles perspectives et des niveaux reposant sur le principe gagnant-gagnant ». « L’Algérie est pour le développement d’un partenariat économique efficace entre les entreprises des deux pays, un partenariat à valeur ajoutée prenant en compte les considérations liées à la sécurité environnementale et les besoins du développement social », a-t-il poursuivi. Les échanges commerciaux entre les deux pays ont atteint 787 millions USD en 2021, un chiffre qui reste « en dessous des attentes », a estimé M. Rezig, qui a relevé le déficit enregistré dans la balance commerciale bilatérale au bénéfice de l’Egypte, qui s’élève à 425 millions USD. Le ministre a mis en relief, dans ce sens, les efforts consentis par l’Algérie pour revoir le dispositif régissant l’investissement, à commencer par la suppression de la règle 49/51 (à l’exception des secteurs stratégiques) jusqu’à l’adoption d’une nouvelle loi sur l’investissement devant bientôt entrer en vigueur. Relevant la place particulière qu’occupe le commerce extérieur dans le programme d’action du Gouvernement, M. Rezig a évoqué le plan tracé pour encadrer le commerce extérieur afin de l’affranchir de la rente pétrolière, et ce, à travers l’accroissement de la compétitivité de la production nationale et la promotion des exportations hors hydrocarbures afin de parvenir à une économie « diversifiée, innovante et intégrée dans la chaine des valeurs régionale et internationale ». L’Algérie a « consacré une grande partie de ses ressources pour mettre en place un tissu d’infrastructures et de projets structurants nécessaires, devant garantir une fluidité de l’activité commerciale, tant au niveau national qu’international », a-t-il expliqué, soulignant le rôle stratégique de la route transsaharienne, connue sous le nom de « route de l’unité africaine ». « Ces infrastructures permettront d’insuffler une nouvelle dynamique à l’outil de production, notamment au vu du rôle important du volet logistique dans la réduction des frais et sa contribution à la compétitivité des produits dans les marchés extérieurs », a assuré M. Rezig. Soulignant que l’adhésion de l’Algérie aux zones de libre-échange (européenne, arabe et africaine) traduisait « l’orientation vers des relations commerciales et économiques transparentes reposant sur le principe de la complémentarité et de l’intégration régionale et continentale », le ministre a précisé que près de 90 pays devront bénéficier d’exonération des taxes douanières sur leurs produits destinés à l’Algérie. M. Rezig a évoqué, en outre, le rôle important des zones franches qui devront être créées au niveau des zones frontalières, dans un premier temps, dans le renforcement du commerce extérieur du pays.

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