Économie

IMPORTATIONS: La valeur réelle des besoins du marché national est de 28 milliards USD

Le ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane, a chiffré, lundi à Alger, « la valeur réelle » des besoins du marché national en importations à 28 milliards (mds) USD, contre 64 mds USD les années auparavant (2014), en raison de la  surfacturation. Invité du Forum de la Chaine I de la Radio nationale, le ministre a indiqué que le secteur poursuit la lutte contre le phénomène de surfacturation en vue réduire la valeur des importations, laquelle a été amené à 8 mds USD en 2020, sans que cela ait impacté la disponibilité des produits sur le marché national. Pour le ministre, cet indicateur a un line direct avec « la maîtrise de la surfacturation » qui représentait, les années précédentes, entre 30% et 35 % de la valeur de la facture des importations ».

Concernant la Loi organique relative aux lois de Finances, M. Benabderrahmane, a fait état de la présentation de tous les textes d’application relatifs à la Loi organique n 18-15 relative aux lois de Finances, consistant essentiellement en la réforme budgétaire et des finances publiques. L’objectif étant la maîtrise des dépenses, des programmes d’investissement public et des modalités de dépense des recettes budgétaires, a-t-il précisé annonçant l’achèvement des réformes dans le secteur des Finances en 2023. Soulignant que la rationalisation et la maîtrise des dépenses de l’Etat ne sont pas synonymes d’une « austérité absolue », M. Benabderrahmane a indiqué que les dépenses sont évaluées économiquement suivant leurs coûts réels, et c’est ainsi, qu’aucun hausse d’impôt ou de charge n’est venue peser sur le citoyen, au titre de la Loi de finances 2021.

L’Inspection générale des finances contrôle la gestion comptable et matérielle de l’OIC

Evoquant la lutte contre l’évasion fiscale, le ministre a rappelé les instructions du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour le contrôle des mécanismes de gestion de nombre d’établissements publics dont L`Office algérien interprofessionnel des Céréales (OAIC), objet en ce moment d’un d’audit par l’Inspection générale des finances. Cette opération n’a pas été décidée suite à l’affaire du blé, mais pour un contrôle de la gestion comptable et matériel ainsi que du  mode de passation des marchés, a affirmé le ministre, soulignant l’impératif respect des dispositions de la loi relative aux marchés publics. Pour ce qui est de la numérisation de l’administration des impôts, le ministre a indiqué que l’opération est en bonne voie, rappelant la numérisation des plus grands centres fiscaux à travers la finalisation de celle de 24 centres d’impôts et 6 centres régionaux et la Direction des grandes entreprises (DGE). Tous les opérateurs peuvent utiliser le dispositif « Jibayatic » pour se faire délivrer les documents requis.

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