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Hommage à la mémoire de Cheikh Mohamed Tahar Aït Aldjet à Alger

Un hommage a été rendu, lundi à Alger, à la mémoire du regretté Cheikh Mohamed Tahar Aït Aldjet, en reconnaissance de son rôle au service du référent national, du savoir, de la patrie et de l’Islam.

Lors d’une conférence organisée à la Bibliothèque nationale d’El-Hamma, des intervenants parmi les amis, élèves et disciples de Cheikh Mohamed Tahar Aït Aldjet ont évoqué le parcours de prédication et de réforme de l’érudit, qui a voué sa vie à la patrie et au savoir à travers l’enseignement.

Dans une allocution prononcée à cette occasion, la ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, a indiqué que le nom de Mohamed Tahar Aït Aldjet était « associé à la bonne parole, à la Révolution de libération et à la conciliation », le considérant comme « un symbole national et un modèle à suivre pour les générations successives ».

La ministre a souligné, en outre, que le défunt « a contribué à asseoir des bases solides pour l’apprentissage du saint Coran », précisant que son secteur « compte éditer ses œuvres ».

Elle est également revenue sur son parcours révolutionnaire au service de la patrie.

La ministre a rappelé, par ailleurs, l’hommage rendu, en septembre dernier, au regretté Cheikh Sidi Mohamed Belkebir, à l’occasion de la Journée de l’imam, instituée par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, en reconnaissance de son apport.

« Ce louable geste du président de la République témoigne de son attachement aux oulémas et à tous ceux qui tendent à faire de nos mosquées une source de rayonnement civilisationnel (…) et contribuent à la préservation de notre religion et sa modération », a-t-elle soutenu.

De son côté, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Youcef Belmehdi, a loué les qualités du défunt, affirmant qu' »il a voué sa vie au savoir, à la lutte et à la diffusion de la vertu (…) en étant enseignant et juge durant la Révolution de libération et réformateur après l’indépendance ».

Des amis, élèves et disciples de Cheikh Aït Aldjet ont, quant à eux, salué sa fidélité à la patrie, sa foi sincère, son humilité et sa noblesse d’âme.

Dans ce cadre, Mohamed Salah Seddik, un de ses compagnons, a indiqué que Cheikh Aït Aldjet « était un patriote sincère qui a rejoint, parmi les premiers, les rangs de la Révolution ».

De son côté, Mohand Akli Aït Souki, professeur d’histoire à l’Université de Sétif, a rappelé que le défunt était « un moudjahid et un réformateur, qui a toujours aidé ceux qui le sollicitaient ».

Le moudjahid et chercheur en histoire islamique et patrimoine Mohamed Seghir Belalam a fait observer, pour sa part, que Cheikh Aït Aldjet avait participé à l’instruction des enfants en Tunisie, dont il fréquentait les oulémas, avant de rejoindre le bureau du Front de libération nationale (FLN) dans ce pays.

Outre les compagnons, élèves et disciples de Cheikh Mohamed Tahar Aït Aldjet, étaient également présents à l’hommage des représentants d’institutions étatiques et des cadres supérieurs.

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