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HASSI-MESSAOUD : Plaidoyer pour l’élargissement du champ d’exploitation des énergies renouvelables

Les participants à un Workshop sur le partenariat entre le groupe Sonatrach et les universités dans le domaine de la recherche et du développement ont mis l’accent, dimanche à Hassi-Messaoud (Ouargla), sur l’élargissement de l’exploitation des énergies renouvelables en Algérie pour développer le potentiel économique du pays. La possibilité de développer les systèmes de production de l’électricité à partir des énergies solaire et éolienne, en milieu rural, la région d’El-Guetrani (180 km Sud de Bechar) comme modèle, a été soulignée par le chercheur Denay Ben Moussa (Université de Bechar). L’exploitation de l’énergie renouvelable dans cette région enclavée permet à l’Etat de faire l’économie de nombreuses charges matérielles, estime l’intervenant qui explique que la concrétisation sur le terrain de cette option entraînerait un approvisionnement de la population locale en énergie, l’extension de son exploitation aux périmètres agricoles et l’atteinte de l’autosuffisance énergétique. Le chercheur Amour Kama (Unité de recherche appliquée en énergie renouvelable de Ghardaia) a exposé, de son côté, une étude relative à la réalisation d’un système intelligent de maintenance des panneaux solaires, par le recours à un robot programmé à distance, pour faciliter les tâches de nettoiement, les régions du Sud étant exposées aux tempêtes et vent de sable presque tout au long de l’année. Abderrahmane Lakehal, directeur de développement des technologies et de l’innovation au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a mis en avant la nécessité de se projeter sur un nouveau mode de consommation de l’énergie, basé sur la transition énergétique et le développement durable à l’horizon 2030, en exploitant l’ensemble des ressources du pays, dont l’énergie éolienne et solaire. « D’où la nécessité d’une stratégie devant assurer la sécurité énergétique du pays, associant les énergies renouvelables, et permettre de s’adapter au développement économique moderne, à travers l’abandon du carbone, la digitalisation et la décentralisation », a-t-il déclaré. Une stratégie qui implique « des réformes structurelles profondes dans tous les domaines, sur la base d’une conception nouvelle du modèle de production et de consommation énergétique de l’Algérie ». Pour M.Lakehal, la transition énergétique en Algérie est une « option politique et économique visant à assurer la sécurité énergétique du pays et sous-tendant une transition soft et graduelle des sources d’énergie classiques, polluantes, vers les énergies propres et renouvelables tout en favorisant l’innovation technologique. Les intervenants ont fait état, au terme de la première session du wokshop, de nouvelles orientations de l’Algérie vers la transition énergétique susceptible de contribuer à la relance de l’économie, à la distribution équilibrée des différentes ressources énergétiques, ainsi qu’à la rationalisation de l’exploitation des ressources et réserves énergétiques du pays. La rencontre, initiée à la base du 4 février à Hassi-Messaoud, se poursuit avec la présentation d’études et de recherches en rapport avec les énergies renouvelables et leur importance économique et environnementale. Elles sont animées par des chercheurs d’Universités du Sud du pays sur des thèmes divers, à l’instar de l’Environnement et le développement durable, les réserves énergétiques de l’Algérie, le raffinage du pétrole et son transport, et les alternatives de production d’énergies renouvelables en Algérie (éolienne, hydrique et solaire).

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