Culture

TAMANRASSET: Potentialités touristiques susceptibles de booster l’économie locale

La wilaya de Tamanrasset nourrit de larges ambitions de promouvoir les activités touristiques et la destination de cette région aux potentialités naturelles et archéologiques innombrables susceptibles de promouvoir l’investissement dans le tourisme saharien, d’appuyer l’économie locale et de contribuer à la diversification des ressources de l’économie nationale. Baignée comme toute région du pays dans l’euphorie des festivités commémoratives du 60ème anniversaire de la fête de l’indépendance, Tamanrasset est une destination privilégiée des touristes nationaux et étrangers, qui y affluent pour découvrir et apprécier la beauté et la richesse des sites naturels et archéologiques disséminés à travers la région de l’Ahaggar, extrême Sud du pays. Ce flux, qui converge annuellement vers cette région touristique par « excellence », est favorisé par ses énormes capacités attrayantes, tant naturelles et climatiques qu’historiques et archéologiques. Situé à près de 80 km du chef-lieu de wilaya à une altitude de 2.800 mètres du niveau de la mer, le mont de l’Assekrem est l’un des paysages naturels féeriques qu’offre le tumulus de l’Atakor, qui renferme aussi le cratère d’Ahrane, les cascades rocheuses et la source « Tahabort » d’où coule une eau cristalline. Les cascades d’Imloulane, Issigrane et Tamarkret, ainsi que Oued-Afilal sont d’autres atouts naturels conférant à l’Assekrem le titre du meilleur site au monde pour l’observation du lever et coucher de soleil, et où se trouve aussi le fort de Charles de Foucault, érigé en 1910. Le visiteur aura l’occasion de revenir sur les traces de Foucault, son fameux dictionnaire sur la culture orale targuie, ses manuscrits et mémoires, et de contempler les formes géométriques cylindriques des monts d’Ilmen, Tahat-Atakor, plus haut sommet de montagne en Algérie, ainsi que le mont d’Adriane surplombant la ville de Tamanrasset. La richesse et le foisonnement des sites naturels et archéologiques ont valu à la région le pseudo de « Paradis géologique », attribué par les archéologues pour mettre en valeur les phases historiques traversées par cette étendue désertique. Ce parcours naturel aux nombreux atouts touristiques propose, en plus des plans d’eau et d’espaces verts vierges, des inscriptions et des dessins rupestres représentant des scènes de pâturage ou de chasse d’animaux disparus. Ces facteurs d’attrait touristique sont confortés par l’existence de gravures de silhouettes d’êtres humains armés et d’autres sculptures en Tifinagh, gravées à travers les sites d’Aguenar, Aker- Aker, Tefedist, Tegumart, Adrar-Timssighane, Adrar-Tikmetine, en sus du palais de la reine des touaregs Tinhinane, érigé dans la région d’Abalessa, et les vieux Ksour de Moussa Agh Amestane à Tamanrasset et Ksar El-Hadj, dans la région de Tazrouk. A ces atouts naturels et archéologiques, viennent se greffer les activités de l’artisanat, dont notamment la bijouterie traditionnelle et la mégisserie, ayant marqué les activités d’artisans dont les Inadhen (bijoutiers), occupant des locaux à travers les communes de Tamanrasset et versés dans la réalisation d’une panoplie de produits et articles, dont les « Tizabatine » (boucles d’oreilles), Ahiguen (bracelet à pied), Tisseghine (bagues), et d’autres articles d’ornement dont Telkhoukam, Tirot et Adelal. L’activité mégissière, fortement pratiquée par la femme targuie par souci d’assurer la pérennité de ces activités, consiste en la production de tentes, de sacs, « Agharkane » destinés à conserver la nourriture, en plus de la fabrication de souliers, sandales et autres ceintures en cuir.

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