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MOHAMED CHERIF BENDAOUD, DG de l’ANADE « 8.000 entreprises concernées par le rééchelonnement de la dette »

Le directeur général de l’Agence nationale d’appui et développement de l’entreprenariat (ANADE), Mohamed Cherif Boudaoud, a indiqué samedi au forum d’Echaab que l’ex-ANSEJ a créé depuis 1996 environ 400.000 micro-entreprises.  parmi elles, 70% connaissent des difficultés pour rembourser leurs dettes s’élevant à plus de 172 milliards de DA. «En septembre dernier, un accord a été trouvé avec les banques pour rééchelonner les dettes et effacer les pénalités de retard», a-t-il affirmé avant d’annoncer la mise en place d’une plate-forme numérique pour enregistrer les sollicitations des micro-entreprises.

Il a estimé que peu de pays proposent des prêts sans intérêts et une bonification, un apport personnel très bas. «8000 entreprises sont concernées par le rééchelonnement et l’opération de recensement continue», a-t-il révélé. «L’agence n’est pas ouverte uniquement aux chômeurs mais à tout individu entre 19 et 40 ans ayant un projet viable créateur de richesse et d’emploi dans les domaines des biens et des services», a-t-il soutenu avant de faire savoir que la nouvelle stratégie renforce les mécanismes d’accompagnement. «Nous proposons gratuitement des formations propres à la création et à la gestion d’une micro-entreprise et des avantages fiscaux.» Boudaoud a affirmé que les porteurs de projets non-diplômés pourront attester de leur compétence professionnelle via une validation des acquis auprès d’un centre de formation à propos de laquelle des accords ont été signés avec les ministères de l’Habitat, des Finances, Sonelgaz et l’AADL. Depuis 2020, les porteurs de projets dans les Hauts Plateaux et du grand Sud ont une dérogation avec un apport personnel moindre respectivement, à 12 et 10%, a-t-il mis en exergue. Entre 2010 et 2011, 254 sociétés ont été financées et soutenues par l’agence et 386 projets pour l’année 2020. Il a ajouté que depuis juillet 2020, plusieurs décisions ont été prises par les pouvoirs publics pour assainir la situation financière des micro-entreprises dont la mise en place d’un couloir vert au profit de la diaspora. Boudaoud a indiqué que «l’agriculture est créatrice de richesse et assure la sécurité alimentaire du pays. Les micro-entreprises exerçant dans ce secteur représentent 15% de la totalité de ce type d’entreprise. Celles exerçants dans le domaine industriel représente 7%». «Les universités doivent encourager la création d’entreprises innovantes», a-t-il suggéré avant d’ajouter que des accords ont été signés avec le ministère de l’Industrie. Il a donné l’exemple d’un Fablab d’une université qui a conçu une chaise roulante électrique brevetée exporté. Il a déclaré que l’ANADE était prête à financer des projets dans le domaine des transports sur demande de la tutelle. Boudaoud informe que 135 micro-entreprises sont en capacité d’exporter dans les domaines de l’agroalimentaire et de l’artisanat. 35 entreprises exportent, a-t-il souligné avant d’insister sur le fait que les produits doivent répondre à certaines conditions telles que la qualité et la sécurité. «Nous avons, également mis en place un guichet pour octroyer l’ensemble des informations concernant le processus d’exportation. Il faut que les banques algériennes ouvrent des succursales à l’étranger», a-t-il dit.

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