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Mise en service de la station de dessalement de l’eau de mer d’Ain Benian

La station de dessalement de l’eau de mer d’Ain Benian (Alger), d’une capacité de production de 10.000 M3/jour, a été mise en service samedi.

L’eau de mer dessalée produite par cette station est destinée à répondre aux besoins en eau potable des habitants des communes d’Ain Benian et Hammamet, selon les explications données lors de l’inauguration de cette station par le ministre des Ressources en eau et de la Sécurité hydrique Karim Hasni, et le Wali d’ Alger, Youcef Chorfa.

Cette installation permettra également l’exploitation des quantités qui lui étaient auparavant destinées au profit d’autres communes de la wilaya d’Alger.

Le projet de la station de Ain Banyan fait partie du programme d’urgence mis en place par le ministère des Ressources en eau et de la Sécurité hydrique pour remédier au stress hydrique au niveau de la capitale, qui comprend également la réhabilitation de deux autres stations de dessalement à savoir, Palm Beach et Zeralda, outre la réalisation de trois nouvelles stations aux mêmes fins à Corso, Bordj El Kiffan et El-Marsa.

Le 19 août dernier, une station de dessalement au niveau de Palm Beach a été mise en service d’une capacité de 7.500 m3/j tandis que la station de Zeralda devrait entrer en service en octobre prochain, a annoncé M. Hasni dans des déclarations à la presse en marge de la visite.

Quant aux nouvelles stations, les stations de dessalement à Corso (d’une capacité de 80.000 m3/j) Bateau cassé à Bordj El Kiffan(d’une capacité de 10.000 m3/j) et El-Marsa (d’une capacité de 60.000 m3/j) entreront en service avant la saison estivale 2022, ajoute le ministre.

La mise en service de toutes ces stations, permettra à la wilaya d’Alger d’augmenter son recours à l’eau de mer dessalée et aux eaux souterraines (puits artésiens) à 95% des ressources totales en eau potable, selon les déclarations de M. Hosni.

La capitale dépend actuellement des eaux de surface (barrages) à 60% en matière d’approvisionnement en eau potable.

Dans le même contexte, le ministre a annoncé la réalisation de deux grandes stations de dessalement, chacune d’une capacité de 300.000 mètres cubes par jour, à l’horizon 2027.

L’une des deux stations sera mise en place dans la région Est de la capitale, tandis que l’autre sera réalisée dans la région Ouest, ajoute M. Hosni sans donner d’autres détails.

Réalisation de 217 forages pour faire face au stress hydrique à Alger Le programme urgent de lutte contre le stress hydrique à Alger prévoit également des projets de réalisation de 217 forages d’une capacité de 325.000 m3/jour. 111 de ces forages sont mis en service avec une capacité de 153.600 m3/jour, a affirmé le ministre, précisant que les forages restants seront réceptionnés à la fin septembre en cours.

Pour sa part, M. Chorfa a déclaré qu’à partir de l’été prochain (2022), l’Algérie sera « indépendante » dans ses ressources hydriques superficielles, ajoutant que la wilaya connaîtra en début 2024 « une stabilité totale » en termes d’approvisionnement en eau potable, en se basant presque à 100% sur le dessalement de l’eau de mer et les eaux de puits. Les eaux superficielles seront consacrées aux besoins de l’Agriculture, a-t-il soutenu.

Accompagné du wali d’Alger, le ministre s’est déplacé au cours de cette visite à la circonscription de Sidi Abdallah, où il a donné le coup d’envoi des travaux de réalisation de la station d’épuration des eaux usées « partie sud » d’une capacité de 32 000m3/jour.

Le projet en question sera susceptible de permettre le traitement des eaux usées de la nouvelle ville de Sidi Abdallah et les agglomérations avoisinantes.

Le ministre s’est rendu également dans la commune de Reghaïa, où il a été procédé à la mise en service d’une station d’épuration des eaux usées d’une capacité de traitement supplémentaire de 75 000 m3/jour.Ainsi, la station de Reghaïa aura doubler ses capacités pour satisfaire désormais les besoins de la ville et de 8 communes avoisinantes en matière de traitement des eaux usées.

Cette extension intervient pour répondre aux besoins croissants, notamment à la lumière de l’urbanisation que connaît la région, en sus des multiples programmes de logements réalisés par l’Etat, selon les responsables du projet.

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