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MARCHÉS BOURSIERS : Les Bourses mondiales indécises après des indicateurs d’inflation

Les Bourses mondiales évoluent en ordre dispersé vendredi lors d’une séance hésitante, le marché s’interrogeant sur le calendrier des baisses de taux des banques centrales européenne et américaine après la publication en cours de séance de données d’inflation. En Europe, la Bourse de Paris a grappillé 0,18% et Londres a avancé de 0,57%, tandis que Francfort a terminé à l’équilibre (+0,01%). Sur la semaine, ces trois places boursières sont cependant en repli. A New York, les trois principaux indices de Wall Street prenaient des directions différentes. Vers 16H05 GMT, le Nasdaq abandonnait 1,40%, le S&P cédait 0,64%, tandis que le Dow Jones était stable (+0,05%).

Le marché digère l’indice PCE publié vendredi pour le mois d’avril.

Indicateur de l’inflation américaine privilégié par la banque centrale des Etats-Unis (Fed), cet indice est sorti en ligne avec les attentes du marché.

L’inflation est restée stable en avril aux Etats-Unis, à 0,3% sur un mois et 2,7% sur un an, comme attendu. L’inflation dite sous-jacente, qui exclut les prix volatils de l’alimentation et de l’énergie, est elle aussi stable en avril sur un an, à 2,8%, mais a ralenti sur un mois, à 0,2%.La surprise est venue des dépenses des ménages américains qui ont, elles, fortement ralenti en avril. Elles n’ont progressé que de 0,2%, contre 0,7% en mars et 0,3% espéré pour avril par les économistes. La première partie de la séance européenne a aussi été marquée par la publication de chiffres d’inflation, pour la zone euro en mai, qui ont révélé une accélération de la hausse de prix, supérieure aux attentes. Si ces chiffres ne remettent pas en question le scénario d’une première baisse des taux de la BCE à l’issue de sa réunion de politique monétaire la semaine prochaine, ils éloignent cependant la probabilité d’une seconde baisse au mois de juillet. Sur le marché des changes, l’euro gagnait 0,19% face au billet vert, à 1,0852 dollar pour un euro, vers 16H00 GMT. Sur le marché obligataire, le taux d’intérêt de l’Allemagne à dix ans atteignait 2,66% et restait, comme la veille, au plus haut depuis novembre. Le taux d’intérêt de l’emprunt de l’Etat américain à dix ans descendait quant à lui à 4,50% contre 4,55% en clôture la veille. Vers 16H00 GMT, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en juillet, lâchait 0,26%, à 81,65 dollars. Celui de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, valait 77,27 dollars (-0,82%).

Wall Street en ordre dispersé

La Bourse de New York a terminé vendredi sur une note contrastée à l’issue d’une séance animée, qui a vu des mouvements de portefeuilles vers les valeurs traditionnelles du Dow Jones à l’occasion du dernier jour du mois. Le Dow Jones a engrangé 1,51% et le S&P 500 a pris 0,80%, tandis que le Nasdaq a fini proche de l’équilibre (-0,01%).La place new-yorkaise avait initialement ouvert dans le vert, encouragée par les chiffres de l’inflation publiés avant l’ouverture. L’indice des prix à la consommation PCE est ressorti en hausse de 0,3% sur un mois en avril aux Etats-Unis, inchangé par rapport à mars, comme le prévoyaient les économistes. Sur un an, la hausse des prix atteint 2,7%, également conforme aux projections et au même niveau que le mois précédent. Dans la foulée, les taux obligataires se sont détendus, le rendement des emprunts d’Etat américains à 10 ans tombant à 4,48%, contre 4,54% la veille, avant de revenir à 4,50%.Mais après ce bon démarrage, certains indices se sont retournés, le Nasdaq approchant même, un temps, les 2% de perte (-1,74%).Le manque d’enthousiasme franc pour le rapport PCE a aussi tenu au fait que la consommation a montré de nouveaux signes de fléchissement, à 0,2% contre 0,7% en mars. Malgré ce très léger tassement, vendredi, le Nasdaq reste sur un gain de 6,8% en mai, tandis que le Dow Jones s’est octroyé 2,3% et le S&P 500, 4,8%.Les modifications de portefeuilles ont bénéficié, vendredi, aux valeurs de la vieille économie, bien représentées au Dow Jones.

La Bourse de Paris termine la semaine en légère hausse

La Bourse de Paris a terminé en légère hausse de 0,18% vendredi, à l’issue d’une semaine en dents de scie, s’interrogeant sur la trajectoire des baisses des taux directeurs des banques centrales européenne et américaine. L’indice vedette CAC 40 a avancé de 14,36 points, à 7.992,87 points. Jeudi, l’indice a terminé en hausse de 0,55%, rebondissant après de fortes baisses. Sur la semaine, le CAC 40 affiche une baisse de 1,26% et, sur le mois de mai, le bilan est stable (+0,10%).Le très attendu indice PCE, qui est l’indicateur d’inflation privilégié par la Réserve fédérale américaine (Fed), a été publié à mi-séance, en ligne avec les attentes du marché. La surprise est venue des dépenses des ménages américains qui ont, elles, fortement ralenti en avril. Elles n’ont progressé que de 0,2%, contre 0,7% en mars et 0,3% espéré pour avril par les économistes. La prochaine réunion de la Fed aura lieu les 11 et 12 juin. Elle devrait maintenir ses taux dans la fourchette de 5,25 à 5,50%, leur plus haut niveau en 20 ans. La première partie de séance a aussi été marquée par des chiffres d’inflation, pour la zone euro en mai, qui ont révélé une accélération de la hausse de prix, supérieure aux attentes. Si ces chiffres ne remettent pas en question le scénario d’une première baisse des taux de la BCE à l’issue de sa prochaine réunion de politique monétaire la semaine prochaine, ils éloignent cependant la probabilité d’une seconde baisse au mois de juillet. Sur le marché obligataire, le taux d’intérêt français à dix ans atteignait 3,13%, au même niveau qu’en clôture la veille.

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