Événement

L’UA ne tolère pas les méthodes non constitutionnelles pour arriver au pouvoir

Le Commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union africaine, l’Ambassadeur Bankolé Adeoye, a affirmé, dimanche à Oran, que l’UA était déterminée à ne pas tolérer l’utilisation de méthodes non constitutionnelles pour atteindre le pouvoir et les changements anticonstitutionnels des régimes.

Lors de la séance d’ouverture du 10e Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, Bankole Adeoye a souligné que « l’Afrique traverse actuellement des défis majeurs dans les domaines politique, sécuritaire, climatique et de développement, et ces défis doivent être relevés collectivement à travers la coordination d’efforts et d’actions et l’intensification des consultations ».

Il a ajouté que le processus d’Oran est devenu une plateforme d’interaction positive entre les pays du continent africain pour trouver des solutions aux problèmes et défis auxquels ces pays sont confrontés et la Commission africaine poursuivra ses travaux sur le processus d’Oran, en soutenant les travaux du Groupe A3, qui comprend les pays africains membres du Conseil de sécurité de l’ONU, ainsi que les efforts déployés au niveau mondial et continental pour renforcer la paix et la sécurité et faire taire les armes.

De son côté, le ministre délégué aux Affaires étrangères et à l’Intégration territoriale de l’Etat du Ghana et coordonnateur du Groupe des Etats africains membres du Conseil de sécurité, dont le mandat a expiré, Kwaku Ampra Twum-Sarpong, a affirmé que le monde traverse une période difficile à cause des conflits et des guerres à travers plusieurs régions, dont Ghaza, le Soudan, l’Ukraine, le Yémen et autres crises multidimensionnelles.

Il a ajouté qu’en dépit des efforts consentis pour faire taire la voix des armes, réaliser la paix et la sécurité, le monde vit toujours des défis difficiles, notamment des flux financiers inappropriés, des conflits violents, la cybercriminalité, la piraterie et autres, tout en étant confronté à un retour inacceptable en Afrique des changements anticonstitutionnels de gouvernements.

Le ministre délégué ghanéen a également salué l’efficacité du mécanisme africain A3 pour faire entendre la voix et les positions de l’Afrique sur diverses questions internationales, en particulier celles liées à l’Afrique elle-même au Conseil de sécurité de l’ONU, qui veille à ce que les vues de l’Afrique sur la résolution des divers conflits soient prises en compte.

Kwaku Ampra Twum-Sarpong a appelé à œuvrer au renforcement de la coopération entre les membres du Conseil de sécurité de l’ONU, notamment les membres permanents et les représentants d’Afrique dans ce conseil, pour renforcer la paix et la sécurité en Afrique, à travers la consultation permanente bilatérale, la participation aux missions de terrain en zones de conflits et dans la formulation des décisions du Conseil de sécurité de l’Onu.

Pour sa part, l’Ambassadrice de la Norvège en Algérie, Loken Gheziel, a souligné dans une allocution prononcée au nom de la Norvège, de la Suisse et du Danemark, partenaires de l’Union africaine, le soutien à l’organisation du Séminaire de haut niveau d’Oran sur la paix et la sécurité en Afrique pour « renforcer la coopération entre le Conseil de sécurité et l’Union africaine afin de construire un monde multilatéral et de réformer l’organisation de l’ONU ».

L’Ambassadrice a regretté que le Conseil de sécurité de l’ONU « reste silencieux face à de nombreux conflits internationaux », soutenant que ce silence « mine » la crédibilité de ce Conseil.

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