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Le MAE libanais va déposer une plainte auprès de l’ONU contre l’entité sioniste

Le ministère libanais des Affaires étrangères et des Expatriés a annoncé qu’il allait porter une plainte contre l’entité sioniste auprès du Conseil de sécurité des Nations unies pour ses agressions contre des civils menées dans l’est du Liban, a rapporté mercredi l’agence nationale de presse.

Selon ces sources, le ministre libanais des Affaires étrangères et des Expatriés, Abdallah Bou Habib, a chargé les services compétents du ministère de déposer une plainte devant le Conseil de sécurité contre l’entité sioniste « pour avoir pris pour cible des civils dans les zones résidentielles autour de la ville de Baalbek et des villages voisins de l’est du Liban ».

Un communiqué du ministère des Affaires étrangères et des Expatriés, cité par l’Agence nationale de presse souligne dans ce contexte: « Ce qui est le plus préoccupant, c’est que cette escalade se produit dans des zones éloignées de la frontière sud du Liban ».

Le communiqué ajoute que cela « indique la volonté (de l’entité sioniste) d’étendre le conflit et d’entraîner la région entière dans une guerre pour en faire une bouée de sauvetage » que l’entité sioniste utiliserait « pour sortir de son impasse interne ».

A cet effet, le ministère libanais exhorte la communauté internationale à « faire pression » sur l’entité sioniste « pour qu’elle mette fin à ses attaques en cours à un rythme croissant », appelant à nouveau à « la nécessité pour les membres du Conseil de sécurité de condamner collectivement les attaques (sionistes) contre le Liban (…) ».

Pour rappel, des sources de sécurité libanaises avaient rapporté mardi que le nombre de Libanais tombés en martyrs dans de nouvelles frappes de l’armée sioniste dans la région de Baalbeck, à l’est du pays, était de deux. La même source a ajouté que « le nombre de blessés au cours de la même attaque s’était alourdi quant à lui à 12 ».

Et le 26 février, des frappes de l’armée sioniste avaient, pour la première fois, ciblé Baalbeck, à environ 100 kilomètres de la frontière, faisant deux martyrs libanais.

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