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Le 4e salon international des systèmes de sécurité, protection de l’environnement et anti-incendie jusqu’au 1er mars à la Safex

Le 4e Salon international des systèmes de sécurité, protection de l’environnement et anti-incendie (2SPRO), a ouvert ses portes, dimanche, au palais des expositions (Pins maritimes, Alger), avec la participation de plus de 50 exposants.

Le salon, inauguré par le directeur général de la compétitivité industrielle au ministère de l’industrie, Abdelaziz Guend, dure 4 jours (jusqu’au 1er mars), où 51 exposants locaux et étrangers de Tunisie, de France et d’Italie présentent des solutions liées à la prévention des risques industriels et à la protection anti-incendie.

En marge de la manifestation, une journée d’étude a été organisée sur la sécurité industrielle, au cours de laquelle M. Guend a affirmé que la sécurité industrielle dans les lieux d’activité industrielle est prioritaire dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques du secteur de l’Industrie, rappelant la mobilisation de nombreux textes législatifs et de mesures réglementaires et techniques nécessaires pour éviter les accidents et réduire leurs risques en insistant sur «l’amélioration continue du niveau de sécurité des installations économiques et la promotion et la consolidation de la culture de sécurité au travail».

Dans ce cadre, le responsable a rappelé la loi 20/04 relative à la  prévention des risques majeurs et à la gestion des catastrophes dans le cadre du développement durable et le décret exécutif n 335-09 déterminant les modalités d’élaboration et de mise en £uvre des plans internes d’intervention, outre la création de la Délégation National Aux Risques Majeurs, le soutient et l’accompagnement des exploitants des installations industriels, et l’élaboration d’un système de gestion de la sécurité industrielle conformément à la norme internationale en vigueur dans ce domaine (ISO 45000).

Dans ce contexte, il a souligné l’importance du «strict respect» des mesures législatives et réglementaires relatives à la sécurité industrielle au sein des entreprises visant à assurer un niveau optimal de sécurité des installations économiques concernés afin de protéger au mieux le travail et les infrastructures de production.

Lors de cette rencontre, il a mis l’accent sur l’importance de l’échange d’expertises et de la concertation en matière de sécurité au travail, en vue de hisser le niveau de conscience sur les risques encourus par les installations industrielles, notamment celles qui utilisent des produits chimiques dangereux, mais aussi veiller sur l’organisation relative aux plans d’intervention et de sécurité internes.

Le responsable a également insisté sur l’impératif de faire montre «d’un comportement approprié, responsable et vigilant de la part des travailleurs, afin d’éviter tout éventuel accident».

Les entreprises sujettes aux risques, dit-il, sont appelées à adopter, volontairement, un système de management de la santé et de la sécurité au travail (S&ST), incitant les établissements économiques à rejoindre cette opération en vue d’assurer un niveau adéquat de prévention et de protection des installations industrielles».

Il a rappelé que le ministère de l’Industrie assumait environ 80% des coûts du S&ST «ISO 45.000».

De son côté, le directeur central au ministère de l’Industrie, chargé de la sécurité industrielle et de la protection de l’environnement, Nehiti Yassine a fait savoir qu’«une grande partie des accidents est due à une erreur commise par l’élément humain, en plus de la problématique de la non conformité des équipements, électriques notamment, aux normes de sécurité».

De plus, certaines entreprises n’incluent pas dans leur plan de management les règles de sécurité, constituant un autre facteur responsable de ces accidents.

Le Salon connait la participation des différentes instances concernées, à  l’instar des Douanes, de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) et de la Protection civile, en plus de l’Institut national algérien de la propriété industrielle (INAPI), l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI) et l’Agence nationale d’intermédiation et de régulation foncière (ANIREF).

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