Événement

La Révolution du 1er Novembre a détruit le mythe de l’armée coloniale invincible

La glorieuse Révolution du 1er Novembre 1954 « a changé le cours de l’Histoire » et « détruit le mythe de l’armée invincible de la puissance coloniale », a affirmé la revue El-Djeïch dans son dernier numéro.

La grandeur de la Révolution du 1er Novembre « ne réside pas seulement dans le ralliement du peuple algérien autour d’elle et dans la réalisation, par l’Armée de libération nationale, de hauts faits d’armes qui ont ébloui le monde, mais s’explique aussi par le fait qu’elle a changé, de l’avis unanime de tous, le cours de l’Histoire », mentionne l’Edito intitulé « Epopée de Novembre, épopée des peuples ».

« Comment nier les faits, lorsque l’on sait qu’elle (la Révolution) a détruit le mythe de l’armée invincible de la puissance coloniale, grâce à la foi du peuple algérien, à sa volonté et à sa détermination à vaincre l’occupant et à se défaire des chaînes de l’esclavage », ajoute la même source.

El-Djeïch observe, à ce propos, que « les positions de soutien et d’appui de notre pays aux peuples sous occupation qui luttent pour l’exercice de leur droit légitime à l’autodétermination et à l’indépendance sur leur territoire, comme c’est le cas des peuples frères sahraoui et palestinien, s’inspirent des nobles valeurs sur lesquelles s’est fondée notre glorieuse Révolution ».      S’agissant de la question palestinienne, « l’une des principales pour les dirigeants et le peuple algériens », l’Edito relève que « tous les indicateurs et les faits montrent que l’occupation sioniste a planifié sa liquidation, comme le traduit le génocide perpétré contre les civils palestiniens, en particulier les enfants et les femmes, en violation flagrante de toutes les normes et conventions internationales ».

« A cela s’ajoute l’alignement total des médias occidentaux aux côtés de l’entité sioniste et qui ont eu recours au double langage et au deux poids, deux mesures dans le traitement de la juste cause d’un peuple qui lutte, depuis plus de 75 ans, pour recouvrer son droit légitime à établir son Etat indépendant », ajoute la revue.

El-Djeïch rappelle que « notre pays, le premier au monde à reconnaître l’Etat palestinien lorsque le défunt président palestinien, Yasser Arafat, a proclamé sa création en Algérie, le 15 novembre 1988, reste ferme dans sa position, issue des principes de sa Révolution, qui est le recouvrement par le peuple palestinien de ses pleins droits ».

« La position de notre pays aux côtés de la Palestine est l’expression de l’affirmation du droit face à la coercition, l’oppression et la spoliation des droits nationaux d’un peuple qui ne demande rien d’autre que de vivre en paix sur sa terre », note la publication, qui estime que « ce fut exactement la même requête du peuple algérien hier, avant de décider de rejeter le fait accompli et de mettre un terme à l’occupation, en optant pour la lutte armée comme ultime et unique moyen de libérer le pays ».

« Un combat qu’il a mené héroïquement, au prix de lourds sacrifices. Ce sont des valeurs qu’il est de notre devoir à tous de préserver et de consolider », conclut l’Edito d’El-Djeïch.

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