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KARIM YOUNES, MEDIATEUR DE LA REPUBLIQUE : « La Médiation de la République, une instance chargée essentiellement de lutter contre la bureaucratie »

L’instance de la Médiation de la République a été instaurée par le président de la République en vue de lutter contre la bureaucratie et « permettre au citoyen de vivre dans la paix et la dignité » a déclaré, jeudi, le Médiateur de la République, Karim Younes. « Le président de la République m’a chargé de cette mission qui est de lutter contre la bureaucratie.

Le Président de la République voulait que le citoyen vive dans la paix, le respect et la dignité, et ne doit pas être lésé dans ses droits », a souligne le Médiateur de la République, lors de son passage au Forum de la chaine 2 de la radio nationale, qualifiant la bureaucratie comme étant « le pouvoir de l’administration qui doit exister », et qui existe dans plusieurs pays, mais qui « ne doit pas dépasser ses limites pour ne pas constituer un fardeau pour le citoyen et un obstacle que tout le monde se doit de combattre ». Karim Younes a affirmé, lors de ce forum, qu’il faut « combattre la hogra », car celle-ci, a-t-il expliqué, intervient quand un fonctionnaire ou responsable, quelque soit son rang dans l’échelle de l’administration dépasse ses prérogatives et exerce son hégémonie sur le citoyen. Il a considéré que ce sont de telles pratiques qui donnent « la mauvaise bureaucratie et la mauvaise administration ». Interrogé sur des « conflits de compétence » qui pourraient exister entre son instance, le gouvernement et les collectivités locales, Karim Younes a tenu à préciser qu’il ne « voit aucun conflit ». « La médiation a été installée par le chef de l’Etat. C’est lui qui a donné les orientations et les instructions pour son fonctionnement. Le décret présidentiel 20-45 du 15 février 2020 a fixé notre mission et nos prérogatives. Ce décret constitue notre seule arme », estime le médiateur de la république. « Pour le moment, le gouvernement, en général, nous le saisissons et il nous répond. La majorité des réponses sont positives. Nous sommes heureux quand le citoyen est rétabli dans ses droits », poursuit-il, tout en reconnaissant qu’il existait certains secteurs qui « tardent à répondre ». Dans le même contexte, M. Younes a souligné que « l’administration n’est pas totalement mauvaise », mais  » il y a ceux qui ne font pas bien leur travail ». « Il y a toujours des éléments négatifs dans les administrations », a-t-il dit, estimant que ‘l’on ne doit pas mettre tout le monde dans le même panier ».

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