Économie

INDUSTRIE DU PRET-A-PORTER EN ALGERIE : La main d’œuvre féminine qualifiée très sollicitée

Le président de l’Organisation algérienne pour le commerce et l’investissement social, Djaber Ben Sedira, a annoncé le lancement, très prochainement, d’un projet de formation sur place et à distance pour les femmes au foyer et celles issues des zones rurales. Il s’agit, selon son initiateur, d’un programme portant sur le télémarketing, qui sera pris en charge par des associations locales dont la mission est de vulgariser le concept et se rapprocher des femmes qui souhaitent travailler ou lancer un projet personnel. Le but étant, selon le même responsable, de leur permettre d’être productives et leur offrir la chance de commercialiser leurs produits, que ce soit dans le domaine de l’artisanat, le textile, la confection de gâteaux ou autres. Dans ce contexte, l’Organisation algérienne du commerce et de l’investissement mettra en œuvre tous les moyens nécessaires permettant une formation dans ce sens en faveur des femmes au foyer et des femmes rurales, à travers l’organisation d’expositions de produits artisanaux, mais de cycles de formation dans le domaine de l’informatique et du secrétariat à distance, qui représente un créneau très intéressant et très sollicité par un grand nombre de femmes qui veulent créer des lignes de vente (commerce électronique) et travailler tout en étant chez elles.  Djaber Ben Sedira a évoqué le problème du manque de main-d’œuvre qualifiée dans les ateliers de couture, au moment où le gouvernement algérien appelle à rationaliser les importations et à réduire l’importation du prêt-à-porter. «Nous sommes contraints d’embaucher des femmes qualifiées, et le meilleur investissement serait la couture et le design, qui peuvent contribuer massivement à rehausser le secteur de l’industrie du textile en Algérie, même étant à distance», précise le même responsable. Ce dernier estime que la femme au foyer peut exceller dans le prêt-à-porter, assurer la distribution locale et se rapprocher d’autres artisanes pour élargir la gamme de vêtements et aller vers la création d’ateliers qui offrent des postes d’emploi et une main-d’œuvre qualifiée. «Ces femmes peuvent obtenir une carte d’artisan et un registre du commerce, par le biais d’un certificat d’aptitude professionnelle valant certificat de formation professionnelle spéciale hautement technique», rassure le promoteur. Selon lui, les femmes rurales peuvent bénéficier de microcrédit ou de certificat de travail, ainsi que d’une exonération fiscale de 5 ans et d’une réduction de 15 % des charges fiscales à l’avenir.

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