Imad Hellali, un cinéaste passionné d’œuvres à contenu pédagogique

Le cinéaste Imad Hellali, originaire de la wilaya de Ghardaïa, est une des figures artistiques du cinéma qui s’est employé à présenter des contenus pédagogiques de sensibilisation, s’imposant avec ses courts-métrages sur la scène cinématographique nationale, voire même à l’étranger.
Grâce à son talent avéré dans le domaine, lui ayant valu plusieurs récompenses, il s’est vu récemment distingué du Prix de la meilleure idée au Festival international des vidéos de sensibilisation (FIVS) à Sousse (Tunisie) pour son œuvre « Harfa » (Métier), un court-métrage retraçant le vécu social pour en faire une œuvre dramatique mettant en avant les valeurs morales et sociales.
Inspirée de l’adage « Yefna Mel El-Djeddine ou Tebka Herfet El-Yeddine » (plutôt disposer d’un métier que compter sur un héritage), cette courte production cinématographique, interprétée par le comédien Mohamed Barka (rôle principal), aux côtés d’autres acteurs activant dans le domaine du tourisme et du patrimoine à Ghardaïa, dont Mohamed Djaâfar dans le rôle du sage grand-père, met en valeur l’importance d’acquérir une qualification et un métier pour s’impliquer dans le développement social et s’imposer dans le développement socio-économique.
Imad Hellali vise, à travers cette captivante œuvre aussi, à promouvoir le tourisme saharien en braquant les lumières sur l’artisanat, dans ses divers segments, susceptible de valoriser le patrimoine culturel immatériel et matériel, une des richesses de la région.
Approché par l’APS, le quinquagénaire a confié être passionné depuis son enfance par les arts plastiques et la bande dessinée, à travers lesquels il mettait en scène des personnages interprétant, en dessins animés, des histoires inspirées du réel, qui lui ont permis de remporter des Prix lors de concours locaux.
Il se rappelle sa première courte production, « Le Revenant », tournée dans la région d’El -Hadour à Métlili (Sud de Ghardaïa), primée du grand Prix du festival international d’Alger en 2021, avant de se lancer en 2023 dans la production d’un autre court-métrage intitulé « Mouna », traitant du phénomène de l’intimidation et ses répercussions négatives sur les élèves.
A travers cette dernière, il tente de sensibiliser sur ce genre de railleries, causes de pressions psychosociales, exercées sur une brillante fillette par ses copains de classe.
Hellali a contribué à la présentation d’autres travaux audiovisuelles exploités par diverses chaînes de télévision, dont la série « Alouane El-Fanous » (Couleurs de la lanterne), interprété par la comédienne Manel Merabet.
Le jeune cinéaste a mis en avant, par souci de promouvoir l’industrie cinématographique algérienne, le nécessaire encouragement des jeunes amateurs à adhérer au septième art, un domaine qu’il estime « propice à la créativité et à l’investissement ».