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Goudjil appelle à adhérer à la démarche pour asseoir les bases de l’Algérie nouvelle

Le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil a appelé les acteurs de la société à adhérer à la démarche pour « asseoir les bases et dessiner les contours de l’Algérie nouvelle », dans le cadre de la « politique de rassemblement prônée par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune », a indiqué jeudi un communiqué du conseil. Dans un entretien accordé à la Télévision algérienne qui sera diffusé samedi soir, à la veille de la Journée nationale de la Mémoire commémorant le 77e anniversaire des massacres du 8 mai 1945, M. Goudjil a mis l’accent sur la nécessité d' »adhérer à la démarche pour asseoir les bases et dessiner les contours de l’Algérie nouvelle et se mobiliser à cet effet, et ce dans le cadre de la politique de rassemblement prônée par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune ». Le Président Tebboune a affirmé que « sa main est tendue en permanence à tous, sauf à ceux qui ont franchi les lignes rouges et qui ont largué les amarres avec leur patrie, dans le cadre de la dynamique qui a marqué sa campagne électorale durant laquelle il est parvenu à rassembler les jeunes et la société civile », a-t-il rappelé. La politique du président de la République est basée sur le principe +l’Algérie pour tous et construite par tous+, a-t-il soutenu, ajoutant que la mobilisation autour du président de la République et de sa politique constitue « un devoir national » pour « préserver l’unité nationale et conforter l’indépendance de prise de décision politique, en garantissant l’indépendance de la décision économique ». Evoquant la situation actuelle du pays, M. Goudjil a mis en avant les réalisations enregistrées depuis l’accession de M. Abdelmadjid Tebboune à la présidence de la République, dont les 54 engagements qui « ont abouti à leur concrétisation, à commencer par la révision de la Constitution du pays, puis le renouvellement de l’édifice institutionnel et la réforme structurelle, jusqu’à la relance de l’économie nationale, en préservant le caractère social de l’Etat, en dépit des conditions sanitaires exceptionnelles traversées par le pays à l’instar des pays du monde et d’une conjoncture économique difficile ». S’agissant des massacres du 8 mai 1945, le président du Conseil de la nation a passé en revue les différentes étapes préparatoires à la lutte armée, citant l’étape des Amis du manifeste lors de la deuxième guerre mondiale. Il a évoqué « les atrocités commises par le colonisateur français contre les Algériens sans défense sortis manifester pacifiquement à Sétif, Guelma, Kherrata et autres régions de l’Algérie en mai 1945 pour célébrer la victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie et rappeler à la France coloniale ses promesses ». Ces massacres, a-t-il poursuivi, véritable affront qui couvre à tout jamais la France coloniale de honte, ont constitué « un tournant décisif dans l’histoire du mouvement national et opéré une rupture avec l’étape de la lutte politique pour passer à la lutte armée et au recouvrement de la souveraineté nationale, partant du principe que ce qui a été pris par la force ne peut être repris que par la force ».

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