Événement

GECF: l’Algérie ne ménagera aucun effort pour assurer la réussite du sommet

« C’est une fierté et un honneur pour l’Algérie d’abriter cet événement majeur, sous la conduite éclairée du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. L’Algérie ne mangera aucun effort pour assurer la réussite des travaux de ce sommet important », a affirmé M. Arkab dans une allocution prononcée à l’ouverture des travaux de la Réunion ministérielle extraordinaire préparatoire du sommet au CIC, mettant en avant le rôle de chef de file de l’Algérie à l’échelle mondiale dans le domaine énergétique, notamment dans le secteur gazier.

Et de préciser que le Gouvernement « a tout mis en œuvre, conformément aux orientations du président de la République pour assurer la réussite du sommet et permettre aux dirigeants des pays membres de discuter des principales questions liées à la coopération dans le domaine du développement et de renforcer le rôle du gaz naturel dans la réalisation de la prospérité dans nos pays et de la sécurité énergétique dans le monde ».

M. Arkab a souligné, à ce propos, que l’Algérie, en tant que membre fondateur du GECF et pays leader dans l’industrie du gaz naturel, « a toujours beaucoup investi dans les domaines de l’exploration, du développement, du traitement, du transport et de la commercialisation du gaz naturel ».

Grâce à l’expertise des travailleurs des sociétés Sonatrach et Sonelgaz, l’Algérie œuvre également à renforcer sa position en tant que « fournisseur historique et fiable » de gaz naturel, en continuant à honorer ses engagements et en veillant à établir « un dialogue permanent avec ses partenaires pour trouver les solutions idoines aux défis auxquels l’industrie du gaz naturel est confrontée », a-t-il ajouté.

Il a également souligné que grâce à ses importantes ressources en gaz naturel, à sa position géographique stratégique avantageuse sur les marchés mondiaux et son importante infrastructure sur toute la chaîne de valeur, l’Algérie a tous les atouts nécessaires lui permettant de réaliser sa sécurité énergétique et de contribuer à satisfaire la demande mondiale à travers l’exportation de « grandes quantités » de gaz par gazoducs ainsi que l’exportation de gaz liquéfié vers différentes régions du monde.

M. Arkab a fait observer que l’Algérie est « l’une des destinations les plus attrayantes pour les investisseurs au regard de son potentiel en énergies fossiles et en énergies nouvelles et renouvelables, mais aussi grâce à son cadre réglementaire et fiscal incitatif et flexible en faveur de la promotion de l’investissement et du partenariat ».

Le ministre de l’Energie et des Mines a, par ailleurs, précisé que cette réunion ministérielle extraordinaire, dont les travaux se poursuivent à huis clos, intervenait dans un contexte de mutations géopolitiques et structurelles majeures sur les marchés de l’énergie, notamment du gaz, lesquelles, a-t-il dit, « nous imposent d’étudier et de traiter les questions majeures, dont la transition progressive vers une économie mondiale reposant sur des sources d’énergie propres pour faire face au changement climatique qui représente un défi et une opportunité à la fois ».

 

Nécessité d’un dialogue continu et sérieux entre producteurs et consommateurs

 

Le gaz naturel, énergie du futur, devrait jouer un rôle essentiel dans la réalisation d' »une transition énergétique fluide et équitable » à long terme, comme le soulignent de nombreuses études, notamment celles réalisées par le GECF, a estimé le ministre.

Notant que l’investissement dans les ressources du gaz naturel nécessitait d’importants capitaux, le ministre a relevé la nécessité « d’un dialogue continu et sérieux entre producteurs et consommateurs pour construire une vision prospective commune qui reconnaît le rôle croissant du gaz naturel dans le mix énergétique mondial, en tant que source durable et compétitive à même de garantir la sécurité énergétique ».

Mettant en avant le rôle « décisif » de la technologie pour l’avenir du gaz naturel, M. Arkab a affirmé que « l’Algérie est honorée d’abriter le siège de l’Institut de recherche sur le gaz (GRI), qui a été inauguré jeudi ».

Cet institut « jouera un rôle essentiel dans la promotion de notre coopération scientifique dans les domaines de la recherche et de l’innovation technologique en vue de développer l’industrie du gaz naturel, notamment à travers les projets communs prioritaires visant à construire des systèmes énergétiques forts, résilients et durables ».

Le ministre de l’Energie a tenu à rappeler la célébration par l’Algérie, le 24 février dernier, du 53e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures, soulignant que cet événement « marque un tournant décisif dans l’industrie des hydrocarbures en Algérie et c’est l’occasion pour nous de réaffirmer notre soutien au droit à la souveraineté de tous les pays sur leurs ressources naturelles ».

M. Arkab a souhaité que cette réunion ministérielle soit « riche et fructueuse » par les thèmes abordés et les débats menés, lesquels, a-t-il dit, « renforceront la coopération et la concertation au service du développement et de la prospérité dans nos pays à tous », saluant « l’effort colossal » consenti par le secrétariat du GECF pour la préparation des travaux du sommet, notamment le Secrétaire général du Forum, Mohamed Hamel, et son équipe.

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