Enseignement supérieur: lancement de 84 maisons de l’entrepreneuriat au niveau des universités
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari a procédé, jeudi à Alger, en compagnie du ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid, au lancement de 84 maisons de l’entrepreneuriat à travers différentes universités du pays.
Lors des travaux de la Conférence nationale sur l’entrepreneuriat en milieu universitaire, organisée en coordination entre le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et le ministère de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, en présence du ministre de la Poste et des Télécommunications, Karim Bibi Triki, M. Baddari a indiqué que la création de maisons de l’entrepreneuriat en milieu universitaire « s’accompagnera de la création du statut de l’étudiant-entrepreneur et du diplôme de l’étudiant-entrepreneur en vue de faciliter l’accès des diplômés universitaires au monde du travail et leur permettre de contribuer à la création de la richesse ».
Le passage de l’université de l’étape de la diffusion du savoir à celle de l’entrepreneuriat repose sur « la conscientisation des étudiants et leur formation en milieu universitaire », des missions qui seront confiées, a-t-il dit, aux nouvelles maisons de l’entrepreneuriat, avec l’accompagnement du ministère de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises.
Outre la formation des étudiants et leur accompagnement, ces maisons ont pour objectif de « soutenir le parcours entrepreneurial en milieu universitaire, à travers la dispense d’une formation complète en management au profit des porteurs de projets, suivant un programme bien défini, accompagnés par des professeurs universitaires et des encadreurs de l’Agence nationale d’appui et de développement de l’entreprenariat (ANADE) « , a-t-il ajouté.
Dans le même contexte, il a fait état de « l’inscription de 730 projets en cours d’étude au niveau de la commission nationale de coordination et de suivi de l’innovation et des incubateurs universitaires, ce qui permettra aux porteurs de ces projets de bénéficier d’aides dans le cadre de l’accompagnement ».