Événement

Conseil de la nation: le président de la Commission des Affaires étrangères reçoit son homologue turc

Le président de la Commission des Affaires étrangères, de la Coopération Internationale et de la Communauté algérienne à l’étranger au Conseil de la nation, Mohamed Amroune, chargé par le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, a reçu mardi le président de la Commission des Affaires étrangères de la Grande Assemblée nationale de la République de Turquie, Fuat Oktay, et la délégation l’accompagnant, indique un communiqué du Conseil.

La rencontre « a été l’occasion de passer en revue le développement des relations historiques solides et profondes entre l’Algérie et la Turquie, ainsi que les perspectives de coopération bilatérale dans le cadre de la dynamique active que connaissent les relations entre les deux pays et les deux peuples amis, sur orientation des dirigeants des deux pays, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, et son homologue, M. Recep Tayyip Erdogan », précise le communiqué.

Les deux parties ont également salué le partenariat « stratégique privilégié et la qualité du dialogue politique, de la coordination diplomatique et de l’élan croissant de rapprochement entre l’Algérie et la Turquie dans tous les domaines, notamment dans le domaine économique et les échanges commerciaux », se félicitant, en outre, de la « convergence de vues sur de nombreuses questions régionales et internationales, notamment la question palestinienne », ajoute la même source.

Dans ce contexte, M. Mohamed Amroune a condamné « le crime contre l’humanité commis contre le peuple palestinien par l’occupant sioniste », affirmant que la position de l’Algérie « a toujours été ferme, constante et inaliénable ».

Après avoir rappelé, à cette occasion, que l’Algérie, en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité, « a demandé à plusieurs reprises la tenue de trois réunions du Conseil pour discuter de la cause palestinienne », M. Amroune a souligné que le président de la République « a affirmé que le mandat de l’Algérie au Conseil de sécurité vise à faire entendre la voix de l’Afrique et des causes justes ».

Exprimant « la fierté de l’Algérie du niveau et de la profondeur des relations séculaires avec la Turquie, qui est reflété par une histoire commune et des liens qui se sont étendus sur plusieurs siècles », M. Amroune a salué « l’évolution de ces relations, dans le cadre du souci du président de la République de les renforcer, de les enrichir et de s’ouvrir à toutes formes de coopération, notamment avec la nouvelle orientation économique basée sur la diversité, l’investissement et la connaissance, adoptée par l’Algérie nouvelle, dont les bases ont été définies par le président de la République ».

De son côté, M. Fuat Oktay a exprimé sa joie de se trouver en Algérie et de constater « l’ampleur des changements et des réformes en cours dans l’Algérie nouvelle », se félicitant du « niveau des relations bilatérales privilégiées fondées sur une base historique séculaire entre la Turquie et l’Algérie, qui promet davantage de développements et d’acquis ».

Le responsable turc a, également, appelé à « la promotion et l’élargissement de ces relations de sorte à englober les domaines qui sont au diapason des potentialités que recèlent les deux pays et des dénominateurs communs entre les peuples turc et algérien ».

Par ailleurs, les deux parties ont évoqué « la situation tragique à Ghaza et dans les territoires palestiniens occupés du fait du génocide que subit le peuple palestinien devant l’impuissance totale de la Communauté internationale et de ses organisations internationales, ne pouvant pas protéger et imposer le respect des Chartes internationales et du Droit international humanitaire », selon la même source.

De ce fait, les deux parties ont convenu de « l’impératif d’intensifier les efforts en vue de mettre fin à l’obstination sioniste, faire cesser la guerre, acheminer les aides et poursuivre le soutien au droit du peuple palestinien à l’établissement de son Etat indépendant avec Al-Qods comme capitale ».

La rencontre a, aussi, été l’occasion « d’évoquer de nombreuses questions liées à la situation actuelle aux plans régional et mondial, mais aussi de discuter des relations parlementaires bilatérales et des voies de leur renforcement pour appuyer la coopération établie entre les gouvernements des deux pays », conclut le communiqué du Conseil de la nation.

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