Affaire de l’ex-DG de la résidence d’Etat « Sahel » : 7 ans de prison ferme requis
Le procureur de la République près le pôle économique et financier de Sidi M’hamed (Alger) a requis mercredi une peine de 7 ans de prison ferme et une amende de 4 millions de DA à l’encontre de Hamid Melzi, l’ex-Directeur général (DG) de la résidence d’Etat « Sahel », 12 ans de prison ferme et une amende d’un (1) million de DA à l’encontre de l’ancien Premier ministre Ahmed Ouyahia, ainsi qu’une peine de 8 ans de prison ferme et une amende d’un (1) million de DA à l’encontre de l’ancien ministre Abdelmalek Sellal.
Le procureur de la République a également requis une peine de 4 ans de prison ferme et une amende de 5 millions de DA à l’encontre des enfants de Melzi, à savoir Mouloud, Ahmed et Salim. Tandis qu’une peine de 3 ans de prison et une amende de 500.000 DA a été requise à l’encontre de son 4e fils Walid.
Le représentant du parquet a également requis une peine de 6 ans de prison ferme et une amende de 2 millions de DA à l’encontre de l’ex-DG d’Air Algérie, Bekhouche Allache, 7 ans de prison ferme et une amende d’un (1) million de DA à l’encontre de l’ex-DG d’Algérie Télécom, Choudar Ahmed, ainsi que 4 ans de prison ferme et une amende de 500.000 Da à l’encontre de l’ex-directeur de l’accueil et des résidences officielles, Fouad Cherit.
A noter que le collectif de défense a entamé les plaidoiries au terme des réquisitions du procureur de la République.
L’audition des accusés et témoins dans l’affaire de l’ex-DG de la résidence d’Etat du « Sahel », Hamid Melzi s’est poursuivie mardi.
Le juge a auditionné, pour le deuxième jour consécutif, l’accusé Hamid Melzi dans l’affaire de blanchiment d’argent mise à nu par l’enquête et l’a interrogé au sujet du rapport de ses enfants avec son activité et son poste d’ancien directeur de la résidence d’Etat depuis 1997.
Placé en détention provisoire depuis mai 2019, Hamid Melzi est poursuivi pour plusieurs chefs d’accusation, dont blanchiment d’argent, transfert de biens provenant de la criminalité, abus de fonction à l’effet d’accorder d’indus privilèges, incitation d’agents publics à exploiter leur influence en vue de violer les lois et réglementations en vigueur, outre la conclusion de contrats en violation des dispositions législatives et réglementaires en vigueur.