Événement

ABDERRACHID TABI PRESENTE, A GENEVE, LE RAPPORT PERIODIQUE: « L’Algérie rejette toute vision unilatérale de valeurs étrangères qui ne reconnaissent pas les spécificités »

Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Abderrachid Tabi, a souligné à Genève (Suisse) l’engagement ferme de l’État algérien à œuvrer au renforcement et à la protection des droits de l’homme en Algérie et dans le monde, y compris au profit des peuples colonisés. Présentant le quatrième rapport de l’Algérie au titre de l’Examen périodique universel (EPU), lors de la session du Groupe de travail intergouvernemental du Conseil des droits de l’homme, tenue vendredi à Genève, M. Tabi, qui conduisait une délégation multisectorielle, a précisé que le rapport «reflète fidèlement les réalisations accomplies depuis le troisième rapport présenté en mai 2017», réaffirmant l’engagement ferme de l’Etat algérien à «œuvrer au renforcement et à la protection des droits de l’homme partout dans le monde, y compris au profit des peuples colonisés ou sous contrôle étranger, par devoir de solidarité avec les victimes et les sans voix». Le ministre a évoqué les différents événements qu’a connus l’Algérie depuis son troisième rapport, notamment le mouvement populaire citoyen du 22 février 2019 appelé «Hirak», qui a, a-t-il dit, été «un test extraordinaire de par le caractère pacifique de ses manifestations, la forte mobilisation de ses composantes et son inspiration qui a transcendé les querelles partisanes, les sensibilités associatives et les intérêts personnels». Et d’ajouter que le Hirak a été «le point de départ d’une prise de conscience collective, qui a permis aux citoyens algériens de se réapproprier l’espace public et le paysage politique en faisant face résolument à de nombreux dépassements qui avaient trop duré». Cet élan a constitué «un nouveau jalon sur la voie des réalisations du vaillant peuple algérien et une opportunité renouvelée pour lui de réaffirmer son attachement aux valeurs consacrées par la Déclaration de novembre 1954 et aux fondements de l’Etat algérien». Le ministre de la Justice a abordé les larges consultations lancées dans le cadre d’une vision récente axée autour de «la transformation des axes du Hirak en institutions de la République, l’introduction d’un changement progressif de l’intérieur et de la préservation de la continuité de l’Etat, de son unité territoriale, de son indépendance et de sa stabilité». Pour le ministre, ces concertations «ont concrétisé une bonne voie qui s’est préservée de l’aventurisme politique pour une période de transition sans délais impartis, tout en privilégiant le processus à même de conférer la légitimité constitutionnelle aux institutions, en permettant aux citoyens d’exprimer leurs volontés, à la faveur du processus électoral du 12 décembre 2019, lequel a débouché sur l’élection de M. Abdelmadjid Tebboune, comme président de la République». Le Président élu a procédé, conformément à ses engagements lors de la campagne électorale, à «l’ouverture de chantiers nationaux de réforme de grande envergure, dont le projet de la Constitution, soumis au peuple qui l’a adoptée le 1er Novembre 2020», a ajouté M. Tabi, qui a relevé que la Constitution a renfermé des réformes de base des plus importantes» ayant permis de consacrer les droits fondamentaux, les libertés publiques et la séparation équilibrée des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, de même qu’elles ont renforcé l’indépendance de la justice, promu les droits de l’homme et associé le citoyen à la prise de décisions».

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