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ABDELHAKIM BELABED, MINISTRE DE L’EDUCATION NATIONALE : « Tous les moyens réunis pour une introduction réussie de l’anglais au primaire »

Tous les moyens matériels, humains et organisationnels sont réunis pour une introduction réussie de l’anglais au primaire, a affirmé mardi le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belabed. Le ministre s’exprimait à l’ouverture d’une rencontre nationale de 3 jours consacrée à la préparation de la formation qualifiante des enseignants d’anglais de la 3e année primaire, tenue au lycée Hassiba-Ben Bouali (Alger). Le département de l’Education veillera, pour assurer une introduction réussie de l’anglais au primaire dès l’année scolaire 2022-2023, à « réunir tous les moyens matériels, humains et organisationnels, avant de passer à d’autres niveaux dans les prochaines années », a assuré M. Belabed, soutenant qu' »il s’agit là d’un acquis important pour l’école et pour tout patriote ». M. Belabed s’est dit persuadé que cette matière allait trouver une place de choix dans le système éducatif algérien, et que ce projet rencontrera un succès certain, notamment au vu de la ferme volonté du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, et la conviction quant à « son efficacité et son importance stratégique » au sein de la société. Concernant la rencontre, le ministre a expliqué qu’il s’agit d’un « premier noyau devant être généralisé aux niveaux locaux puis régionaux afin de permettre aux concernés de bénéficier d’une formation sérieuse et suffisante ». Après avoir rappelé que le recrutement des enseignants de cette matière se fait, pour cette année, par voie de contractualisation, le ministre a affirmé que les enseignants concernés seront formés pendant 15 jours, même en ayant un niveau académique (licence en anglais où un diplôme en traduction de et vers l’anglais). Cette matière est obligatoire à l’instar des autres matières et sera dispensée avec un volume horaire de 90 minutes, a expliqué M. Belabed, faisant état de « l’élaboration d’un manuel scolaire » qui sera distribué aux élèves dans les délais fixés. Il a précisé que cette rencontre permettra de concevoir les modules et les axes de la formation et de préparer la composition de noyaux régionaux pour 3 jours, lesquels noyaux formeront, à leur tour, les enseignants d’anglais dans toutes les régions du pays. La formation, selon le ministre, comprend des modules en « didactique de la langue anglaise, la psychologie de l’enfant, la législation scolaire, la gestion des valeurs et les pratiques pédagogiques ». Par ailleurs, le M. Belabed a indiqué que « toutes les dates ont été bien étudiées afin de permettre à toutes les catégories d’encadrer les élèves et aux membres de la famille éducative de rejoindre leurs postes pour une rentrée sereine », ajoutant que « les dates de la rentrée scolaire pour les élèves seront prochainement annoncées ».

Des chiffres et des faits

Actuellement, l’Algérie compte un nombre important d’élèves scolarisés, leur nombre global ayant décuplé depuis 1962 pour atteindre plus de 10 millions d’élèves lors de la rentrée scolaire 2021-2022. Lors de cette rentrée scolaire, le nombre du personnel du secteur a dépassé 816.000 employés, entre enseignants, agents administratifs et professionnels, et celui des enseignants a dépassé 510.000 répartis sur les cycles d’enseignement. A la rentrée 2021-2022, on comptait un total de 28.585 établissements éducatifs répartis sur les trois cycles de l’enseignement, dont 20.100 écoles primaires, 5.657 CEM et 2.678 lycées. L’Etat attache également un intérêt aux structures d’appoint compte tenu de leur rôle dans l’amélioration du rendement scolaire de l’élève et de la performance pédagogique de l’enseignant. Le parc national des structures d’appoint totalise 15.748 cantines scolaires. Le secteur du transport scolaire dispose de 15.663 bus. Cette rentrée a également été marquée par l’intégration de 32.753 élèves aux besoins spécifiques (aveugles), qui ont bénéficié de nouveaux livres scientifiques en braille, une première dans le monde arabe et en Afrique, ce qui permettra à ces élèves d’étudier dans les filières scientifiques et de poursuivre des études supérieures à l’université. L’Algérie, qui a consacré le principe de la gratuité de l’éducation pour tous depuis l’indépendance, œuvre à bâtir un système éducatif se voulant un véritable moteur de changement et de progrès.

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