
Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a réaffirmé, mercredi, la position de l’Algérie en faveur d’une solution juste garantissant au peuple palestinien ses droits légitimes et l’établissement de son Etat indépendant, ainsi qu’en faveur d’une solution politique juste permettant au peuple du Sahara occidental d’exercer son droit à l’autodétermination.
Dans une déclaration conjointe à la presse avec son homologue biélorusse, M. Alexandre Loukachenko, à l’issue de leurs entretiens, au siège de la Présidence de la République, le président de la République a dit : «au cours de nos entretiens, nous avons passé en revue des questions internationales et régionales».
«Concernant la question palestinienne, nous avons rappelé qu’il ne saurait y avoir de paix au Moyen-Orient sans une solution juste qui rétablisse les droits du peuple palestinien conformément à la légalité internationale et qui garantisse l’établissement de l’Etat palestinien indépendant avec El-Qods pour capitale», a-t-il précisé.
S’agissant de la situation en Libye, «nous avons réaffirmé la nécessité d’une solution pacifique à travers l’entente et le dialogue entre les Libyens, l’organisation d’élections et le rejet de toute ingérence étrangère», a ajouté le président de la République.
Concernant le Sahara occidental, «nous avons également réaffirmé la nécessité d’une solution politique juste conforme à la légalité internationale, permettant au peuple sahraoui d’exercer son droit inaliénable à l’autodétermination, tout en réitérant notre soutien à l’Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies», a poursuivi le président de la République.
Il a en outre souligné que cette rencontre avait «permis un échange de vues sur les développements du conflit russo-ukrainien et ses répercussions régionales et internationales». «Nous sommes, avec son excellence le président Alexandre Loukachenko, en faveur de la promotion du dialogue et des négociations comme moyen permettant d’éviter l’escalade et de parvenir à une solution pacifique sur la base de la coopération internationale et de la Charte des Nations unies», a précisé le président de la République.
Il a, par ailleurs, indiqué que la visite officielle de son homologue biélorusse en Algérie «reflète la volonté politique commune de renforcer les relations entre les deux pays». «Cette visite, la première à ce niveau, intervient après deux étapes clés dans les relations entre les deux pays», a-t-il souligné. Il s’agit de la célébration du 30e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays et de la tenue, en Biélorussie, de la première session de la Commission intergouvernementale mixte, dont les conclusions ont été «encourageantes».
Le président de la République a, par là même, indiqué que la deuxième session de cette Commission «se tiendra dans les prochaines semaines en Algérie». Ce sera «l’occasion d’étendre et de renforcer les domaines de coopération et de lancer des mécanismes permettant de surmonter les difficultés, notamment l’éloignement géographique», a-t-il dit.
Le président de la République s’est en outre félicité de ses entretiens avec son homologue biélorusse, qui ont permis d’évaluer les résultats des étapes parcourues dans «le processus de coopération» et d’évoquer «les grandes lignes de la feuille de route de la coopération multisectorielle 2026-2027».
«Nous sommes convenus d’encourager le partenariat et l’investissement dans les secteurs de l’agriculture, de la santé, de la santé animale, des industries mécanique et pharmaceutique, de l’énergie et de la recherche scientifique», a fait savoir le président de la République, se félicitant de «la signature de plusieurs accords de coopération entre les deux pays, qui ouvrent des perspectives prometteuses pour le partenariat bilatéral dans un cadre institutionnel pérenne».
Le président de la République s’est également félicité des «résultats du Forum d’affaires algéro-biélorusse, qui contribueront à l’intensification des échanges commerciaux», qui demeurent faibles, a-t-il dit, soulignant «l’importance de saisir les opportunités d’investissement qui s’offrent aux deux pays».




