Hicham-Sofiane Salaouatchi annonce la construction du premier grand thonier algérien
Dans une déclaration à la Radio nationale, le ministre de la Pêche et des Produits halieutiques, Hicham-Sofiane Salaouatchi, a fait savoir que l’année 2022 verra la construction du premier thonier algérien de 35 mètres. Ceci en résultat direct des derniers encouragements du gouvernement au secteur. Le ministre cite, entre autres, deux mesures essentielles, à savoir la réduction de la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) de 19% à 9%, et celle des droits de douane de 30% à 5%. Lors de l’émission de la matinale L’invité de la Une, le ministre a mis l’accent sur la place qu’occupe le secteur de la pêche dans le Plan d’action du gouvernement soulignant que dès son premier Conseil, la stratégie du secteur a été validée. Celle-ci repose sur trois grands axes que sont, l’augmentation des capacités de production, la construction navale, et la prise en charge des préoccupations des professionnels du secteur. Le ministre s’est aussi félicité des résultats, très encourageants pour les investisseurs, de la Commission mixte chargée de la redynamisation de la construction navale en particulier. Ces derniers ont jusque-là bénéficié de 15 autorisations d’investissement dans 12 wilayas. De même que 11 autres projets ont reçu des accords en attendant la promulgation de loi sur l’investissement qui permettra leur exploitation effective dans les zones d’activité industrielle. Tout cela va avoir un impact certain sur les niveaux de production, fait remarquer le ministre. L’invité de la Radio souligne dans ce sens le nombre de plus en plus important des demandes d’investissement dans le domaine de la construction navale et de l’aquaculture ainsi que dans l’industrie de transformation des produits de la pêche. « Nous avons de ce fait chargé la Chambre nationale de la pêche et de l’aquaculture de prendre en charge et d’accorder une attentions particulières aux demandes d’investissement », a-t-il précisé.
1 000 CREDITS ACCORDES VIA L’ANADE ET L’ANGEM
Le ministre fait savoir en outre que pas moins de 1 000 crédits, via les formules ANADE (Agence nationale d’appui et de Développement à l’entreprenariat) et ANGEM (Agence nationale de gestion du microcrédit) ont été accordés pour ceux ayant exprimé leur volonté d’investir dans l’aquaculture et toute autre activité de pêche. Ce qui dénote d’une nouvelle dynamique soutenue notamment, par le fait que ce sont toutes les banques qui contribuent désormais au financent les projets de pêche.