Le Président Tebboune : l’Algérie ne tolèrera aucune ingérence dans ses affaires internes
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé, ce lundi, que l’Algérie ne tolèrera, dans le cadre de ses relations bilatérales avec ses partenaires européens, aucune ingérence dans ses affaires internes, mettant en avant l’impératif d’établir des liens fondés sur le respect mutuel et l’égalité souveraine des Etats, lors de l’ouverture des travaux de la Conférence des chefs de missions diplomatiques et consulaires algériennes, tenue au Palais des Nations au Club des Pins.
Le Président Tebboune a souligné que « dans le cadre des relations bilatérales avec ses partenaires européens, l’Algérie ne tolèrera aucune ingérence dans ses affaires internes et demeurera disposée à établir des liens fondés sur le respect mutuel et à s’engager au respect total du principe de l’égalité souveraine des Etats ».
Pour rappel, le Président Tebboune avait donné, lors de la réunion du Conseil des ministres, tenue fin octobre dernier, des instructions pour revoir les dispositions de l’accord d’association avec l’Union Européenne (UE), selon une « vision souveraine » et conformément à l’approche « gagnant-gagnant ».
Les missions diplomatiques appelées à préserver les intérêts supérieurs de l’Algérie
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a également appelé les membres des missions diplomatiques et consulaires algériennes à préserver les intérêts supérieurs du pays et à protéger sa sécurité nationale et sa souveraineté.
« Les défis qui se posent à nous sont plus graves dans le contexte des crises multidimensionnelles que connaît notre région et des foyers de tension dans plusieurs Etats voisins, notamment au Sahara occidental avec la reprise des hostilités militaires armées entre le Front Polisario et les forces d’occupation marocaines », a précisé le Président Tebboune.
« Notre lecture du contexte international dans lequel évolue notre diplomatie ne saurait être exhaustive sans évoquer les menaces directes visant à affaiblir l’Algérie, par le biais d’une guerre de quatrième génération dans le cadre d’un vaste plan ciblant, au-delà de l’Algérie, l’Afrique et le Moyen-Orient », a ajouté le président de la République.
« Vous devez être animés du même sens de l’engagement et du sacrifice que vos prédécesseurs pour préserver les intérêts supérieurs de l’Algérie et riposter avec vigueur aux manœuvres hostiles visant notre sécurité nationale », a lancé le Président Tebboune aux membres des missions diplomatiques.
La crise libyenne « continue d’être l’objet de tiraillements à cause des interventions étrangères, de même que la situation au Sahel qui perdure sous l’effet de multiples facteurs, dont les différends multiformes et la prolifération de la menace terroriste et du crime organisé sous toutes ses formes », a encore affirmé le président de la République.
Le prochain mandat de l’Algérie au Conseil de sécurité de l’ONU : une priorité pour le président Tebboune
De plus, le président Abdelmadjid Tebboune a mis l’accent sur l’impératif d’accorder la priorité au prochain mandat de l’Algérie en qualité de membre au Conseil de sécurité onusien, et ce afin de contribuer aux efforts visant la préservation de la paix et de la sécurité internationales.
Le chef de l’Etat a souligné la nécessité d' »d’accorder la priorité au prochain mandat de l’Algérie en qualité de membre au Conseil de sécurité des Nations unies durant la période 2024-2025, et ce afin de contribuer aux efforts visant la préservation de la paix et de la sécurité internationales ».
« Il est nécessaire de coopérer avec les Etats qui partagent nos points de vue et nos positions au sujet du renforcement du rôle de l’ONU pour l’amener à s’acquitter de ses responsabilités notamment envers les peuples palestinien et sahraoui », a soutenu le Président Tebboune.
A noter que la cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence notamment du Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, et du Général de corps d’Armée, Saïd Chanegriha, chef d’Etat-Major de l’Armée nationale populaire (ANP).