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42 MILLIARDS DE DOLLARS D’INVESTISSEMENTS MONDIAUX EN GNL EN 2024: Une nouvelle opportunité pour l’Algérie

«Les investissements dans les nouvelles infrastructures de production de gaz naturel liquéfié (GNL) culmineront à 42 milliards de dollars en 2024», rapporte une nouvelle étude du prestigieux cabinet norvégien Rystad Energy. Dans ses estimations, le cabinet explique que, comme en 2021 où les investissements dans le GNL ont affiché 28 milliards de dollars, les investissements en 2022 demeureront modestes, soit 27 milliards de dollars, avant de monter à environ 32 milliards de dollars en 2023. Cette hausse des investissements qui se profile à l’horizon peut être bénéfique à l’Algérie, qui compte développer au mieux ce type de gaz. La conjoncture actuelle peut être un déclic pour atteindre une vitesse supérieure. En effet, cherchant à s’affranchir du gaz russe, les grandes entreprises pétrolières et gazières européennes se tournent vers l’Afrique et le Moyen-Orient pour s’approvisionner en gaz naturel liquéfié (GNL). Trois grands groupes énergétiques européens ont annoncé avoir conclu des accords pour exploiter les ressources en gaz naturel liquéfié de pays d’Afrique et du Moyen-Orient. L’Algérie devra plus que jamais saisir cette opportunité. Les atouts ne semblent pas manquer. Aussi, dans le cadre de ses objectifs du plan REPowerEU, le Vieux continent compte diversifier l’approvisionnement en gaz, grâce à une augmentation des importations de GNL et par gazoduc en provenance des fournisseurs non russes. Des experts européens avaient affirmé qu’avec la diversification des sources d’approvisionnement par gazoduc en provenance d’Azerbaïdjan, d’Algérie et de Norvège, «nous pourrions réduire notre dépendance énergétique au gaz russe de 10 milliards de m3 supplémentaires. La nouvelle plateforme énergétique de l’UE permettra des achats communs de gaz, de GNL et d’hydrogène en mutualisant la demande et en coordonnant les actions de sensibilisation auprès des fournisseurs. Une politique européenne de stockage a aussi été mise en place pour atteindre des niveaux de stockage de 80% au 1er novembre 2022». Selon les chiffres de l’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (OPAEP), les exportations algériennes en gaz naturel liquéfié (GNL) ont enregistré une croissance de 7,8 % en 2021, atteignant ainsi 11,48 millions de tonnes. Dans son rapport intitulé «Evolutions du GNL et de l’hydrogène au dernier trimestre de 2021», l’OPAEP a indiqué que «l’Algérie clôture l’année 2021 avec des exportations globales de 11,48 millions de tonnes contre 10,58 millions de tonnes, soit une croissance annuelle de 7,8 %». Selon les données de l’OPAEP, la Turquie était la destination la plus importante pour le GNL en provenance d’Algérie avec 37 %, suivie de la France (20%), puis l’Espagne (14%), l’Italie (6%) et le Royaume-Uni avec 6 % également. Sur ce sujet, le ministre de l’Energie et des Mines affirmait que les exportations algériennes de GNL augmentent au cours de l’année 2022 pour atteindre environ 22 millions de mètres cubes. Mohamed Arkab a expliqué que l’Algérie «travaille à pénétrer d’autres marchés et à accroître ses exportations de gaz naturel liquéfié, compte tenu de nos capacités et comme un défi majeur, et en raison de la difficulté de la concurrence sur ces marchés où activent de grandes entreprises internationales avec de grandes capacités d’exportation».

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