Signature d’une convention-cadre en matière de formation et de sensibilisation environnementale
Une convention-cadre a été signée, samedi à Alger, entre le Conservatoire national des formations à l’environnement (CNFE) et l’Etablissement public de wilaya chargé de la gestion et de la promotion d’Oued El Harrach aménagé (ECOLOH), en vue de coordonner les efforts environnementaux, notamment en matière de formation et de sensibilisation, et ce, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale des zones humides (2 février).
Cette convention a été signée au niveau du parc de la Prise d’eau d’Oued El Harrach par la directrice du CNFE, Malika Bouali, et le directeur de l’établissement ECOLOH, Mohamed Adlene Louahab, en présence du wali délégué de la circonscription administrative d’El Harrach, Abd El-Ouahab Zini, des présidents des assemblées communales et des responsables d’associations activant dans le domaine de l’environnement.
Selon les explications fournies, cette convention permettra de former les cadres de l’Etablissement public de wilaya chargé de la gestion et de la promotion d’Oued El Harrach aménagé, tout en mettant les installations d’Oued El Harrach à la disposition du Conservatoire national des formations à l’environnement pour ses actions de sensibilisation environnementale en direction des citoyens.
Dans une allocution prononcée à cette occasion, M. Louahab a souligné l’importance d’Oued El Harrach, qui fait partie des 2.375 zones humides que compte l’Algérie, mettant en avant les missions de son établissement pour ériger ce site en pôle d’écotourisme, notamment le gestion et l’entretien des espaces aménagés, la préservation de la biodiversité et l’organisation d’activités de divertissement et de loisirs.
Et d’annoncer que son établissement « compte entamer les démarches visant à classer l’Oued comme site Ramsar (zone humide d’importance internationale), par le biais de la Direction des forêts ».
Dans une déclaration à l’APS, la chargée de l’information au niveau de la circonscription des forêts de Birkhadem, Hayet Dib, a souligné la nécessité de protéger les zones humides, vu leur importance pour la préservation de la biodiversité, précisant que la wilaya d’Alger comptait 23 zones humides, dont la réserve naturelle du Lac de Reghaïa, classée depuis 2004 dans le cadre de la Convention de Ramsar.
Et de rappeler que, dans le cadre du programme de reboisement et de sensibilisation à la culture environnementale, lancé en 2023 à l’occasion de la Journée nationale de l’arbre (25 octobre), plus de 25.000 arbrisseaux avaient été plantés à ce jour.
La célébration de la Journée mondiale des zones humides marque l’anniversaire de la signature de la Convention sur les zones humides, à Ramsar (Iran) en 1971.
L’Algérie, qui a ratifié la Convention en 1982, compte 50 sites Ramsar des zones humides d’importance internationale.
Placée sous le thème « Zones humides et bien-être humain », la Journée mondiale des zones humides célèbre, cette année, la relation que les humains ont entretenue avec les zones humides à travers le temps et met en exergue le rôle vital de ces zones pour l’homme et la nature et leur impérative préservation, notamment au regard de leur contribution au développement durable sur les plans environnemental et socio-économique