SA DETENTION PROVISOIRE PROLONGEE : De nouveaux éléments dans le dossier de khalida Toumi
L’instruction dans l’affaire de l’ancienne ministre de la culture sous l’ère de Bouteflika, khalida toumi, devrait être entamée dans les prochains jours. Selon la défense de l’accusée, rapportée ce vendredi par le quotidien le soir d’Algérie, l’instruction dans cette affaire devrait intervenir incessamment au niveau du pôle économique et financier spécialisé du tribunal de Sidi M’hamed.
Les accusations portées à l’encontre de L’ancienne ministre sont donc liées à la gestion de son département, notamment les grands évènements culturels organisés à l’époque de Président déchu Abdeleziz Bouteflika. Il s’agit, en effet, de la réalisation des manifestations « Paris, capitale de la culture arabe en 2007 », le « festival panafricain en 2009 », « Tlemcen, capitale de la culture islamique en 2011 ». Placée en détention provisoire le 4 novembre de l’année 2019, l’ancienne ministre est donc accusée « d’octroi d’indus avantages dans les marchés publics » et « d’abus de fonction en accomplissant un acte en violation de la loi ». Depuis, sa défense n’a pas cessé de dénoncer « l’illégalité » de sa détention provisoire, en saisissant, entre autres actions, le président de la République, en octobre dernier, afin « d’appliquer la loi et garantir son droit à la liberté ». D’ailleurs, Miloud Brahimi, l’un des avocats de la prévenue, estime que le fait d’être poursuivie pour « des délits de gestion ne nécessite pas l’incarcération de sa cliente », d’autant que « le président de la République a appelé à dépénaliser ce fait ». Malgré les demandes incessantes de la défense de l’ancienne ministre, les instances judiciaires en charge du dossier avaient répondu toujours en affirmant que le dossier suivait son cours dans le « respect de la loi ». Le 11 février dernier, la chambre d’accusation près la cour d’Alger a prolongé de quatre mois la détention provisoire de l’ancienne ministre de la culture, Khalida Toumi, incarcérée, depuis 15 mois.