Présidentielle: voter, meilleur moyen pour exprimer l’attachement à la mère-patrie

A Frankfurt, des électeurs algériens, approchés par l’APS au quatrième (4) jour du scrutin de la Présidentielle, ont affirmé que leur déplacement aux bureaux de vote, en dépit des longues distance parcourues, et de leurs engagements professionnels, reflétait « la relation étroite » les liant à l’Algérie.

« Je n’ai jamais raté aucune échéance électorale concernant l’Algérie. Il s’agit d’un acte témoignant d’un amour infini envers mon pays », a déclaré Mme Salmi Zahra au niveau d’un bureau de vote.

« Je suis, au quotidien, les informations concernant l’Algérie, et je suis extrêmement fière de tous les projets en cours de réalisation, ces projets qui témoignent d’un développement important dans divers domaines », a assuré cette Algérienne issue de la localité de Frenda (Wilaya de Tiaret), et établie en Allemagne depuis 1979, affirmant que « la prise en charge des jeunes est le seul moyen pour aller de l’avant et garantir, ainsi, un avenir prospère à notre pays, au vu de tous les défis mondiaux qui concernent, directement, l’Algérie ».

Pour sa part, Mohand Saïd Kalamissi, originaire de Tizi-Ouzou et résidant en Allemagne depuis 50 ans, a exprimé le même sentiment de fierté, soulignant que sa décision d’accomplir son devoir électoral émanait de sa conviction quant au « grand changement opéré ces dernière années ».

Et d’ajouter : »nous sommes en droit aujourd’hui de qualifier l’Algérie du géant éveillé ».

« Ces changements positifs nous donnent de l’espoir, tant pour la communauté établie à l’étranger que pour nos frères en Algérie, d’où cette volonté de parcourir 150 km rien que pour accomplir mon devoir électoral », a-t-il soutenu.

De leur côté, Mme et M. Sarrach, établis en Allemagne depuis près de 25 ans, ont souligné que le vote constituait un « devoir national », émettant le vœu de voir « le processus de développement se poursuivre en Algérie malgré la conjoncture régionale et internationale complexe ».

Ils ont, par la même, évoqué les préoccupations majeures de la communauté algérienne établie en Allemagne, en tête desquelles « la nécessité d’ouvrir des succursales de banques algériennes en Allemagne et d’autres lignes aériennes reliant les différentes villes algériennes à celles en Allemagne, outre la baisse des prix des billets d’avion ».