National

Poste et Télécommunications: nette amélioration des indicateurs du secteur depuis 2020

Le secteur de la Poste et des Télécommunications a renforcé, depuis 2020, ses performances en améliorant la qualité des services, leur accessibilité et les infrastructures numériques, en vue de consacrer le principe du service public à l’ensemble des citoyens, selon un rapport du ministère.

« La promotion de la qualité des services, leur rapprochement du citoyen avec l’amélioration des conditions d’accueil et d’écoute permanente de ses attentes et leur prise en charge efficace sont les objectifs majeurs que le secteur s’est attelé à atteindre à travers la feuille de route découlant du plan d’action du Gouvernement en vue de mettre en œuvre les engagements de Monsieur le Président de la République », indique le ministère de la Poste et des Télécommunications dans ce rapport.

L’approche adoptée pour la réalisation de ces objectifs repose sur deux composantes, à savoir la mise en place d’une infrastructure moderne des télécommunications et le développement d’un réseau postal de proximité via des structures réparties sur l’ensemble du territoire national à même de répondre aux besoins des habitants de façon équitable, notamment dans les zones reculées à faible densité de population, ajoute la même source.

Cette stratégie a permis, entre 2020 et juin 2024, d’augmenter de manière substantielle le nombre de bureaux de poste, passant de 3.999 à 4.305, ainsi que les bureaux itinérants, essentiels pour desservir les zones reculées, qui sont passés de 39 à 89.

Le parc de Guichets automatiques de billets (GAB) a connu, quant à lui, une hausse de 42%, passant de 1.407 guichets en 2020 à 1.995 guichets à la fin du premier semestre de 2024, relève le ministère, qui prévoit de renforcer ce parc par 1000 nouveaux GAB pendant l’année en cours.

Ces efforts ont permis, aussi, la création de 62 espaces multiservices à travers le pays, note la même source.

Au volet des télécommunications, l’accent a été mis sur l’amélioration de l’accès à l’internet fixe et mobile. Le nombre de foyers connectés à l’internet fixe est passé de 3,5 millions en 2020 à 5,7 millions en 2024, avec une prévision d’atteindre 6 millions d’ici la fin de l’année.

Le déploiement du réseau très haut débit en fibre optique (FTTH) à travers l’ensemble du territoire national a permis de raccorder 1,3 million de foyers, contre 53.000 en 2020.

« Ces indicateurs quantitatifs se sont accompagnés d’une amélioration qualitative du débit, puisque la vitesse minimale a été multipliée par 5, passant de 2 à 10 Mbps.

D’autres part, les investissements réalisés ont également permis d’introduire des vitesses plus élevées pour les abonnés, jusqu’à 1 Gbps, avec des prix plus bas pour les vitesses plus élevées », affirme le ministère.

En ce qui concerne l’internet mobile, la couverture 4G a dépassé 85% de la population, portant le nombre d’abonnés à 48 millions actuellement, contre 37 millions il y a quatre ans.

Cette démarche a permis de doubler le volume moyen de consommation quotidienne des données par les utilisateurs d’internet mobile, en passant aujourd’hui de 3.7 Gbps en 2020 à 10 Gbps.

« Une attention particulière a été accordée à la prise en charge des besoins des habitants des zones à faible densité de population, en particulier à travers le programme de 1400 zones à densité inférieur à 200 habitants, lancé dernièrement, dans le cadre du Service universel des communications électroniques qui représente un mécanisme à travers lequel l’Etat consacre le principe du service public à l’ensemble des citoyens sur un même pied d’égalité », indique le ministère.

Le secteur s’est engagé, par ailleurs, à généraliser le paiement électronique. Le nombre de cartes « Edahabia » en circulation a plus que doublé, atteignant 13,4 millions en 2024, contre 6 millions en 2020. Le nombre d’opérations de paiement électronique a également explosé, passant de 5 millions en 2020 à plus de 55 millions en 2023, avec une prévision de 80 millions d’ici la fin 2024, estime la même source.

Sur un autre plan, le ministère de la Poste et des Télécommunications s’est penché sur les dangers du cyberespace, indiquant qu’il accordait « une place centrale », dans sa stratégie, à la dimension préventive lors de l’usage des TIC.

Le secteur a multiplié les campagnes de sensibilisation visant à promouvoir un usage sûr et bénéfique des TIC, en particulier pour les enfants et les utilisateurs des médias sociaux. Des actions ont été menées pour informer les citoyens sur les risques liés à l’internet, le commerce électronique, et l’utilisation des réseaux sociaux, note le rapport du ministère.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Bouton retour en haut de la page
Fermer
Fermer