PLF 2024: les membres de l’APN appellent à accélérer le processus de numérisation des différents secteurs
Plusieurs membres de l’Assemblée populaire nationale (APN) ont appelé, mardi, lors du débat du projet de loi de finances (PLF) pour l’exercice 2024, à la nécessité d’accélérer le processus de numérisation et sa généralisation aux différents secteurs, en vue de conférer davantage de transparence à la gestion et éliminer les pratiques négatives.
Lors du débat du projet de loi en séance plénière, présidée par le vice-président de l’APN, Salem Zentar, en présence du ministre des Finances, Laaziz Faid, de la ministre des Relations avec le Parlement, Basma Azouar, ainsi que de nombre de membres du gouvernement, les députés ont été unanimes à souligner que l’accélération du processus de numérisation et sa généralisation, notamment dans le secteur financier, sont à même de contribuer au décollage économique du pays.
A ce propos, le député Mechri Said (Front de libération nationale), a appelé à « la nécessité d’opérer davantage de réformes dans différents secteurs, principalement la numérisation dans le secteur de l’éducation et sa généralisation dans toutes les régions du pays ».
Le député Bousbia Mokhtar (Indépendants) a mis en relief « l’impératif d’accélérer la numérisation des services financiers, à l’instar des services des impôts, du Domaine national et des douanes », une numérisation qui devra, a-t-il dit, » contribuer à conférer la transparence et l’équité et à éradiquer différentes formes de bureaucratie ».
Abondant dans le même sens, le député Salem Kaddour (Indépendants) a mis en avant » la nécessité d’accélérer le processus de numérisation concernant la politique des subventions sociales, ce qui permettra, selon lui, aux citoyens de « bénéficier de leurs droits et d’éliminer différentes pratiques négatives ».
De son côté, le député Said Ariech (Mouvement de la société pour la paix), a souligné « la nécessité de remédier aux lacunes dont souffre le secteur des finances en matière de numérisation », se félicitant de « son rôle axial dans le contrôle des transactions commerciales à travers les transferts bancaires ».
Le député Kessal Ali du même parti a considéré que le dossier de la numérisation est « un moyen pour réaliser le décollage économique et renforcer la transparence dans la gestion afin d’éliminer certaines pratiques négatives », appelant à « la généraliser et à accélérer sa concrétisation sur le terrain ».
De son côté, le député Fateh Djenati (Rassemblement National Démocratique) a insisté sur l’importance de concrétiser les instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, relatives à la numérisation, à l’investissement et à la promotion de l’emploi, en encadrant les projets et en adoptant la numérisation dans divers secteurs pour garantir une gestion efficace.
Le député Youssef Boukafda (Mouvement El Bina El Watani) a appelé à « prendre en compte le secteur agricole en recourant à la numérisation dans la gestion ».
Lors des débats, les députés ont abordé plusieurs autres dossiers, notamment la nécessité de prendre davantage de mesures pour protéger le pouvoir d’achat des citoyens face à la hausse des prix des produits de consommation.
A cet égard, la députée Amina Krichi (FLN) a plaidé pour « la révision de la politique de subvention » et sa réorientation aux classes vulnérable et moyenne, soulignant que « les décisions du président de la République concernant l’augmentation des salaires ont permis de réduire l’impact de la cherté de la vie.
De son côté, le député Chaabane Merah (Front El Mosutakbel) a loué les mesures contenues dans le PLF 2024, notamment en ce qui concerne l’augmentation des salaires et des allocations, appelant à « prendre davantage de mesures pour améliorer le pouvoir d’achat des citoyens et contenir la hausse des prix des produits de large consommation ».
Le ministre des Finances, Laaziz Faid avait présenté, lundi, le PLF 2024 devant les membres de l’APN pour examen.
Le débat du projet de loi devra se poursuivre, mercredi, avec l’intervention des présidents des groupes parlementaires, suivie de la réponse du ministre des Finances aux questions des députés.