PARC NATIONAL DE CHREA:  500.000 visiteurs en 11 jours

Près de 500.000 visiteurs se sont rendus au Parc national de Chréa, du 25 janvier au 2 février de l’année en cours, selon les statistiques fournies par les services de la commune, en coordination avec les unités de la Gendarmerie nationale de la wilaya de Blida. Les dernières chutes de neiges ont attiré un grand nombre de visiteurs, dont certains n’ont pas réussi à atteindre le mont en raison du flux et des conditions météorologiques. D’ailleurs, plusieurs excursions ont été annulées, et plusieurs moyens de transport  ont rebroussé le chemin durant les week-ends. Une situation qui, de l’avis du P/APC de Chrea, Samir Smailia, donne à réfléchir  quant au lancement de nouveaux projets touristiques pour pouvoir répondre aux attentes des visiteurs qui viennent des différentes régions du pays profiter de cette belle station, particulièrement pendant la saison hivernale. Selon le même responsable, le retour de la neige a fait revivre le lieu qui attire de plus en plus de touristes. «Notre commune dispose d’une ligne de transport et d’un téléphérique, qui ont été empruntés par plus de 60.000 usagers pendant les 11 jours qui ont coïncidé avec les chutes de neige, en plus des 500.000 visiteurs qui ont investi le parc par leurs propres moyens», a indiqué le P/APC de Chréa. Soit un pic à l’origine de la fermeture de la route sur les hauteurs. Pour gérer l’embouteillage, Smaïlia recommande la création d’un parc automobile qui sera relié à une plateforme numérique pour absorber tout ce flux et déterminer le nombre de véhicules qui peuvent y transiter, et réduire ainsi la pression sur la RN1.  «Il faut réfléchir aussi à l’ouverture de nouveaux axes routiers qui mènent directement vers Chréa, comme les RN 51 et   49, pour éviter aux visiteurs de passer par la ville de Blida», préconise Smailia. Il estime  que la commune de Chréa a besoin d’une vision touristique globale qui réponde à la spécificité de la région, en été comme en hiver. Il appelle aussi à développer la culture de la location de maisons préfabriquées et à l’ouverture de nouveaux restaurants, car ceux existants ne sont plus en mesure de répondre aux besoins des touristes.