Palestine: l’annonce par le Canada d’arrêter les exportations d’armes vers l’entité sioniste saluée
Le Premier ministre du gouvernement intérimaire palestinien, Mohammad Shtayyeh, a salué mercredi l’annonce par le Canada d’arrêter les exportations d’armes vers l’entité sioniste et d’indiquer la possibilité de reconnaître l’Etat de Palestine.
M. Shtayyeh a déclaré que « la guerre de génocide que l’entité sioniste mène contre notre peuple nécessite une position internationale ferme pour cesser d’armer l’entité sioniste et lui imposer des sanctions immédiates pour l’empêcher de poursuivre ses crimes ».
Le Premier ministre a souligné « la nécessité de faire pression pour ouvrir les points de passage vers la bande de Ghaza, apporter une aide humanitaire suffisante et rétablir l’électricité et l’eau ».
La ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly, avait annoncé la décision de son pays d’interdire les ventes d’armes à l’entité sioniste qui mène une agression génocidaire contre la bande de Ghaza, depuis le 7 octobre 2023.
« C’est une véritable décision. La proposition initiale était de suspendre la vente d’armes, mais cela a été remplacé par une interdiction totale », a déclaré la cheffe de la diplomatie canadienne au journal local Toronto Star, ajoutant que « la proposition inclut également une clause appelant au soutien à la création de l’Etat de Palestine en coordination avec les partenaires internationaux du Canada et un appel à un cessez-le-feu immédiat à Ghaza ».
L’élan de solidarité avec la population de Ghaza et les appels à rompre les accords et les relations avec l’entité sioniste deviennent de plus en plus importants à travers le monde.
Mardi, plus de 200 organisations de la société civile ont appelé l’Union européenne (UE) à « suspendre sans délai » l’accord commercial avec l’entité sioniste en raison de son agression meurtrière contre Ghaza et sa violation des droits humains fondamentaux.
Le Comité pour l’abolition des dettes illégitimes (CADTM) en Belgique a publié sur son site une lettre ouverte adressée à de nombreux responsables de l’UE, dont la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le président du Conseil européen, Charles Michel et le haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères, Josep Borrell.
Les organisations appellent l’UE à suspendre l’accord d’association UE-entité sioniste à la lumière des violations des droits humains commises par l’armée d’occupation dans la bande de Ghaza.
« Ces violations constituent un non-respect des clauses des éléments essentiels qui stipulent que l’accord est conditionné au respect des droits humains (…) par les parties. Nous condamnons sans équivoque toutes les violations du droit international, en particulier le meurtre de civils », ont écrit les signataires.