Mines : le nouveau projet de loi soumis au débat dans les semaines à venir
Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab a affirmé, mardi à Alger, que son département ministériel avait finalisé l’élaboration de la mouture du projet de la nouvelle loi minière qui sera présenté au débat dans les semaines à venir.
S’exprimant lors d’une journée d’information sur la promotion de l’investissement minier, M. Arkab a estimé que la révision approfondie de l’actuelle loi minière « est une nécessité impérieuse pour garantir l’attractivité du cadre législatif et réglementaire pour les investisseurs ».
Cette démarche s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre du plan d’action sectoriel qui prévoit une réforme du cadre législatif et réglementaire relatif aux activités minières afin de renforcer l’attractivité de l’investissement dans le secteur minier.
Le ministre a mis en avant l’importance de développer le secteur minier conformément aux standards internationaux, notamment pour ce qui est du respect de l’environnement et de la compétitivité dans le cadre du développement durable.
Il a indiqué que l’optimisation de la performance et des résultats des travaux relatifs à l’infrastructure géologique et la recherche minière passe par le recours aux techniques modernes et développées comme la géophysique aéroportée et la télédétection, ainsi que « les efforts à consentir concernant la numérisation et le développement des systèmes d’information ».
L’encouragement des sociétés algériennes, publiques et privées, à investir dans l’exploration en particulier et les activités minières en général ainsi que l’attraction des investissements directs étrangers, constituent « un fondement » pour le développement du domaine, a-t-il noté.
« La promotion du partenariat notamment le partenariat public-privé (PPP) et étranger se veulent aussi un axe principal pour le développement du secteur minier afin de garantir le financement de ses activités et le transfert technologique », a-t-il dit.
Le programme national du développement du secteur vise généralement à valoriser les ressources minières pour la création de la richesse et de l’emploi, la recherche continue de la valeur ajoutée et le renforcement des besoins essentiels des matières premières entrant dans les activités de l’industrie manufacturière.
Il s’agit également de réduire la facture d’importation des produits miniers et de cibler à l’avenir l’exportation de l’excédent de ces produits pour apporter la devise, a relevé le ministre.