Technologie

MICROSOFT BUILD : De nouveaux investissements massifs annoncés en Asie du sud-est

En tournée en Asie du Sud-Est dans le cadre de Microsoft Build, Satya Nadella, PDG de Microsoft, a annoncé hier à Kuala Lumpur un investissement de 2,2 milliards de dollars pour faire progresser la nouvelle infrastructure cloud et d’IA en Malaisie. Une annonce qui fait suite à celle d’un investissement de 1,7 milliard en Indonésie, de la construction d’une nouvelle région de datacenters en Thaïlande et à son engagement à doter 2,5 millions de personnes en Asie du Sud-Est de compétences en IA d’ici 2025 le 30 avril dernier.Après avoir investi il y a peu de temps 3,4 milliards de dollars en Allemagne, 2,1 milliards en Espagne, Microsoft a annoncé dernièrement ses plus gros investissements dans différents pays de la zone Asie-Pacifique.Le premier concerne l’Asie de l’Est, avec un investissement de 2,9 milliards de dollars dans l’IA et l’infrastructure cloud au Japon tout en renforçant les compétences, la recherche et la cybersécurité du pays. Les deux derniers s’adressent à l’Asie du Sud-Est où, selon Microsoft faisant référence à une étude de Kearney, l’IA pourrait contribuer à hauteur de près de 1 000 milliards de dollars au produit intérieur brut (PIB) d’ici 2030, dont 366 milliards de dollars pour l’Indonésie et 115 pour la Malaisie. Des marchés où Microsoft a l’intention de garder une longueur d’avance sur ses concurrents.La tournée de Microsoft Build a débuté dans la région le 30 avril dernier, avec un arrêt à Jakarta, capitale de l’Indonésie où se trouve le secrétariat général de l’ASEAN.Lors de l’AI Day Jakarta, Microsoft s’est engagé à doter 2,5 millions de personnes des États membres de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) de compétences en IA d’ici 2025. Les initiatives de formation professionnelle seront mises en œuvre en partenariat avec des gouvernements, des organisations à but non lucratif et des entreprises, ainsi qu’avec des communautés en Indonésie, en Malaisie, aux Philippines, en Thaïlande et au Vietnam.Elles s’appuieront sur une série de programmes de formation Microsoft existants dans la région, qui ont déjà aidé de nombreuses personnes à décrocher des emplois ou à faire des changements de carrière, en particulier les femmes, qui continuent d’être sous-représentées dans le secteur de la technologie.Satya Nadella y a révélé l’intention de l’entreprise d’investir 1,7 milliard de dollars au cours des quatre prochaines années dans une nouvelle infrastructure de cloud et d’IA en Indonésie, d’offrir des opportunités de formation en IA à 840 000 personnes et un soutien à la communauté croissante des développeurs du pays.Le lendemain, lors de l’AI Day le 1er mai à Bangkok, il a annoncé des engagements importants, sans en préciser le montant, en Thaïlande dans les mêmes objectifs, cette fois-ci pour former plus de 100 000 personnes.

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Qu’est-ce que l’art cyberpunk

“High tech, low life” – cette phrase percutante est devenue le slogan non officiel du mouvement cyberpunk, capturant parfaitement l’essence de cette esthétique fascinante qui a conquis l’imaginaire collectif depuis plus de quatre décennies. Le cyberpunk, né dans les années 1980 comme un sous-genre de la science-fiction, s’est rapidement transformé en un phénomène culturel influençant la littérature, le cinéma, la télévision, les jeux vidéo et les arts visuels.

Les origines du Cyberpunk

Le terme “cyberpunk” a été inventé en 1980 par l’auteur américain de science-fiction Bruce Bethke, qui l’a utilisé comme titre de sa nouvelle. Ce néologisme, fusion de “cybernétique” et “punk”, a donné naissance à un genre littéraire caractérisé par un futur dystopique où la haute technologie côtoie une société en déliquescence.Cependant, c’est le roman “Neuromancien” de William Gibson, publié en 1984, qui a véritablement popularisé le genre. Gibson y dépeint un monde où les réseaux informatiques, les intelligences artificielles et les modifications corporelles sont omniprésents, tandis que les personnages luttent pour survivre dans un environnement urbain décadent dominé par des mégacorporations.

Du livre à l’écran : l’esthétique visuelle du Cyberpunk

Si la littérature a posé les bases du cyberpunk, c’est le cinéma qui a contribué à définir son esthétique visuelle distinctive. “Blade Runner” de Ridley Scott, sorti en 1982 et inspiré du roman de Philip K. Dick “Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?”, est considéré comme l’œuvre fondatrice de l’esthétique cyberpunk à l’écran. Le film a établi plusieurs codes visuels du genre :

Des mégalopoles sombres et surpeuplées

Une omniprésence de la publicité et des néons

Un mélange de haute technologie et d’éléments rétro ou délabrés

Une atmosphère de film noir transposée dans un futur dystopique

Cette esthétique a été reprise et développée dans de nombreuses œuvres ultérieures, tant au cinéma qu’à la télévision. Des séries récentes comme “Love, Death & Robots”, “Cyberpunk: Edgerunners” et “Altered Carbon” continuent d’explorer et de réinventer l’univers visuel du cyberpunk.

Léon Saïto

L’artiste français est l’un des pionniers de l’art cyberpunk, reconnu pour ses œuvres provocantes qui interrogent notre rapport à la technologie et à l’humanité. Dès ses débuts, il développe une esthétique unique, mêlant urbanisme et avancées technologiques.Ses projets dépeignent une ville futuriste où les humains deviennent des ombres, illustrant la perte d’identité dans un monde hyperconnecté. Léon n’hésite pas à aborder des sujets dérangeants, tels que la déshumanisation provoquée par les machines.À travers son art, Léon Saïto agit comme un miroir de la société, incitant les spectateurs à reconsidérer leur relation avec la technologie. Aujourd’hui, il continue de créer dans le sud de la France, inspirant une nouvelle génération d’artistes et rappelant l’importance de préserver notre humanité face à l’essor technologique.

Mad Dog Jones (Michah Dowbak)

L’artiste canadien Mad Dog Jones, de son vrai nom Michah Dowbak, s’est fait connaître dans le monde de l’art numérique avec ses œuvres aux couleurs vives et à l’ambiance résolument cyberpunk. Son travail se caractérise par l’utilisation de tons fuchsia et violets, d’éléments high-tech et de scénarios dystopiques.

 

En 2021, Mad Dog Jones a fait sensation en vendant son NFT “REPLICATOR” pour la somme astronomique de 4,1 millions de dollars lors d’une vente aux enchères chez Phillips. Cette œuvre, décrite comme un “NFT auto-réplicant”, témoigne de la façon dont l’art cyberpunk s’adapte aux nouvelles technologies et aux nouveaux marchés de l’art.L’artiste a collaboré avec de nombreux musiciens et célébrités, créant des œuvres pour Run The Jewels, Jabbawockeez, Conor McGregor et Maroon 5, entre autres. Sa première exposition solo “AFTERL-IFE WORLD” s’est tenue à Tokyo, une ville qui a longtemps inspiré l’esthétique cyberpunk.

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