Menace sioniste sur la sécurité alimentaire des Marocains
La menace sioniste sur la sécurité alimentaire des Marocains. Une enquête journalistique révèle le scandale.Une enquête journalistique menée par la plateforme marocaine «Hawamich.info» a révélé l’utilisation d’une application par une entreprise sioniste active au Maroc, pour collecter des données sensibles sur le secteur agricole du royaume.
«Des fermes sous contrôle» sioniste
Ces informations sont insérées dans des bases de données de l’entité sioniste, mettant ainsi en péril la sécurité alimentaire des Marocains. L’enquête, intitulée «Des fermes sous contrôle: comment une application sioniste non autorisée menace la souveraineté du Maroc?», examine les acteurs derrière cette entreprise et la manière dont les données collectées sont transformées en cartes des richesses agricoles accessibles à l’entité sioniste. Elle explique également comment les instructions émises par cette entreprise influencent les agriculteurs, représentant 80% de la population rurale.
L’enquête révèle également que le dirigeant de cette entreprise, sioniste, est le fondateur d’une société spécialisée dans la technologie de génétique végétale. Il avait auparavant occupé le poste de directeur commercial chez “Nivatim”, une autre entreprise sioniste spécialisée dans les équipements d’irrigation goutte-à-goutte et l’agriculture de précision, également active au Maroc.
Le président de “SupPlant” militant influent d’une organisation sioniste
L’article souligne que le président du conseil d’administration de “SupPlant” est un militant influent dans une organisation sioniste visant à renforcer et développer les colonies dans les territoires palestiniens occupés. Un autre membre du conseil d’administration est un colonel retraité de l’armée de l’air sioniste. L’enquête pose la question: «Comment une entreprise soutenue par un réseau d’hommes d’affaires sionistes et européens également citoyens sionistes peut-elle offrir gratuitement ses produits aux agriculteurs marocains?»Dans ce contexte, l’avocate du barreau de Marrakech, Bouchra El Asmi, a déclaré à «Hawamich.info» que «toutes les clauses des conditions d’utilisation sont abusives et nulles». Elle souligne que «pour la collecte de données personnelles, toute entité, qu’elle soit physique ou morale, doit obtenir l’autorisation de la Commission nationale de protection des données à caractère personnel. Elle doit également obtenir le consentement clair et explicite des intéressés, après les avoir informés de manière non ambiguë des finalités et des bénéficiaires de ces données, conformément à la loi».
Créer une dépendance aux technologies et intrants agricoles israéliens
Mohamed Ennaji, chercheur à l’Institut Hassan II d’agronomie et de médecine vétérinaire, a expliqué que «SupPlant utilise une stratégie multi-niveaux pour collecter des données agricoles». Il précise que «cette entreprise commence par offrir des services gratuits aux agriculteurs, incluant des conseils techniques et des recommandations pour améliorer la production et optimiser la consommation d’eau. Grâce à ces services, elle collecte des informations détaillées sur les caractéristiques du sol, la fertilité, les sources d’eau, les systèmes d’irrigation utilisés, ainsi que des cartes précises des zones agricoles».Ces informations, selon Ennaji, permettent à l’entreprise de constituer une base de données exhaustive sur le secteur agricole marocain et d’identifier les zones les plus fertiles pour des investissements futurs. À long terme, cela risque de créer une dépendance aux technologies et intrants agricoles israéliens, de perturber les prix des produits agricoles, de compromettre la durabilité de l’agriculture traditionnelle, de réduire la biodiversité locale et de menacer l’indépendance des décisions agricoles nationales.
Des services gratuits pour piéger les agriculteurs marocains
Ennaji affirme que l’activité de «SupPlant» constitue une menace multidimensionnelle pour le secteur agricole marocain. «Au niveau des agriculteurs, cette activité crée une dépendance technologique et financière». «L’entreprise commence par offrir ses services gratuitement, mais les agriculteurs se retrouvent rapidement obligés d’acheter des équipements et des technologies compatibles avec le système de l’entreprise, augmentant ainsi considérablement les coûts de production».Le chercheur marocain met en garde: «L’objectif de l’entreprise est d’élargir ses activités au Maroc, en attirant les agriculteurs avec des services apparemment gratuits, mais en réalité, elle collecte des données stratégiques sur le secteur agricole marocain».