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MARCHÉS BOURSIERS : Les Bourses occidentales finissent dans le vert une semaine sous tension

Les Bourses occidentales ont progressé vendredi, sans combler les pertes de la semaine, marquée par les secousses des cours des grosses capitalisations comme le luxe en Europe ou la technologie aux Etats-Unis. En Europe, Paris a pris 0,62%, Londres 0,49%, Milan 0,28% et Francfort 0,14% selon des données définitives. Sur les cinq séances, seule Londres termine en léger gain (+0,20%). A Wall Street, le Dow Jones a grignoté 0,22%, l’indice Nasdaq s’est contenté de 0,09% et l’indice élargi S&P a lui pris 0,14%. L’actualité sur le plan des indicateurs économiques était maigre vendredi. Les investisseurs restent donc sur les nouvelles de la semaine: « la récente remontée des prix de l’énergie pourrait, si elle devait se confirmer, mettre à mal l’opinion majoritaire selon laquelle les hausses de taux d’intérêt seraient derrière nous », écrit Gilles Guibout, responsable des actions européennes chez AXA IM. Sur la semaine, les prix du pétrole ont atteint des plus hauts de l’année, augmentant les pressions inflationnistes. Face à cette situation, les banques centrales pourraient décider de s’en tenir à leur cap restrictif, mê me si l’économie européenne ne cesse de donner des signes d’affaiblissement. Aux Etats-Unis à l’inverse, c’est la vigueur de l’activité visible dans certains indicateurs qui fait craindre un nouveau tour de vis de la Banque centrale américaine. Les principales banques centrales occidentales tiennent leurs réunions au cours des deux prochaines semaines. Sur le marché obligataire, les taux des emprunts des Etats restaient stables en Europe et aux Etats-Unis, après être remontés au cours de la semaine. Le titres Apple, première capitalisation mondiale, est remonté de 0,35% vendredi, après avoir chuté de plus de 5% lors des deux séances précédentes. Le cours du gaz naturel européen grimpait après le début d’une grève sur des installations gazières en Australie. Le contrat à terme du TTF néerlandais, considéré comme la référence européenne, prenait plus de 5%, à 34,56 euros le mégawattheure (MWh). Le pétrole poursuivait sa hausse, poussé par « la persistance d’une offre largement insuffisante et la baisse des stocks » aux Etats-Unis, selon les analystes de DNB. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre a pris 0,81%, pour clôturer à 90,65 dollars, un sommet en clôture depuis mi-novembre. Quant au baril de West Texas Intermediate (WTI) américain, avec échéance en octobre, il a gagné 0,73%, à 87,51 dollars. Soutenus par l’escalade des cours de l’or noir, les pétroliers ont été recherchés, à l’image d’ExxonMobil (+1,46%), à son plus haut depuis plus de quatre mois, ou de ConocoPhillips (+0,83%). Le dollar était quasiment à l’équilibre face à l’euro (-0,03%), à 1,0700 dollar pour un euro, consolidant d’importants gains sur la semaine par rapport aux autres devises. Le yuan touchait de nouveaux plus bas sur fond d’inquiétudes quant à l’économie chinoise. Le yuan onshore qui s’échange sur le marché intérieur chinois cédait 0,19% à 7,3439 yuans pour un dollar, peu après être tombé à 7,3503 yuans pour un dollar, un nouveau plus bas depuis décembre 2007.

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