MAE sahraoui : le règlement du conflit du Sahara occidental doit être basé sur la charte de l’ONU
Le ministère sahraoui des Affaires étrangères a réaffirmé, dimanche, que le règlement du conflit au Sahara Occidental doit être conforme à la charte des Nations Unies et de la charte constitutive de l’Union africaine (UA), et ce en réponse à un communiqué de son homologue marocain, qui s’attache obstinément à la « solution colonisatrice et à ses atermoiement ».
Selon un communiqué du ministère sahraoui des affaires étrangères, rapporté par l »Agence de presse sahraouie (SPS), la diplomatie marocaine a rendu public, à l’issue de la rencontre de l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU, Staffan de Mistura avec le ministre des Affaires étrangères de l’Etat d’occupation marocain, un communiqué réaffirmant la persistance du Royaume marocain dans la violation des exigences de la légalité internationale et sa volonté de saper les efforts d’un règlement pacifique du conflit au Sahara Occidental, en entravant le travail de l’Envoyé personnel du SG de l’ONU au Sahara Occidental ».
Le ministère sahraoui des Affaires étrangères qui « réaffirme sa condamnation de l’escalade dangereuse de l’Etat d’occupation marocain, met en garde contre ses répercussions destructrices sur la paix, la sécurité et la stabilité dans toute la région. La diplomatie sahraouie réaffirme que la seule solution est celle conforme à la charte de l’ONU et la charte constitutive de l’UA qui prévoient le droit imprescriptible et inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance.
Le communiqué a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à assumer ses responsabilités en permettant en urgence à la Mission de l’ONU pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) de mettre en œuvre ses missions, à savoir l’organisation d’un référendum d’autodétermination au peuple sahraoui en vertu du plan de règlement ONU-OUA du 1991, signé par les deux parties au conflit (Maroc et Front Polisario) et adopté au Conseil de sécurité de l’ONU.