M. Zaalani reçoit la Rapporteuse spéciale de l’ONU sur la situation des défenseurs des droits de l’homme
Le président du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Abelmadjid Zaalani a reçu, lundi à Alger, la Rapporteuse spéciale des Nations unies sur la situation des défenseurs des droits de l’homme, Mary Lowlor, indique un communiqué du Conseil.
A l’entame de cette rencontre, tenue en présence des membres du Bureau permanent représenté par les membres des commissions permanentes, Mme Lowlor a expliqué « la nature de son mandat consistant principalement à appuyer l’action des défenseurs des droits de l’Homme ».
Elle a précisé que son mandat s’inscrivait dans le cadre du « renforcement de la mise en œuvre par les Etats de leurs engagement en matière de protection des défenseurs des droits de l’Homme », et de « s’enquérir des développements survenus et les défis à relever concernant le droit à la promotion et à la protection des droits de l’Homme, tout en veillant à recueillir toutes les informations en la matière et la rédaction des rapports spéciaux ».
Intervenant à l’occasion, le président du CNDH a mis en avant « l’évolution que connait les réformes constitutionnelles et leur dynamique dans le cadre de l’appui aux libertés et le parachèvement des réformes à travers la révision de la Constitution de 2020 ».
La révision constitutionnelle de 2020, poursuit M. Zaalani, a renforcé « la mise en place d’institutions solides qui répondent aux aspirations du peuple avec la consécration de l’Etat de droit en droite ligne avec le principe de garantie des libertés ».
Le CNDH, à travers tous ses mécanismes, « suit avec grand intérêt cette dynamique ambitieuse et sincère dans la concrétisation et la protection des libertés fondamentales, à travers des outils législatifs solides soutenant tous les principes des droits de l’homme ».
La rapporteuse onusienne a également écouté « des explications concernant la relation de l’institution des droits de l’Homme avec les parties prenantes parmi les acteurs de la société civile, considérés comme la pierre angulaire en matière de défense des droits de l’homme, notamment l’éradication de toutes les formes de discrimination et la lutte contre la violence ».
Le CNDH « suit de près et avec grand intérêt toutes les questions relatives aux domaines des droits de l’Homme, de loin ou de près, et adopte dans son suivi le principe de bonne foi et d’établissement des faits relatifs à ces questions, loin des données erronées, impartiales et fondées sur les préjugés », conclut le communiqué.