Le Sommet, qui se tient à l’initiative du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) et du Groupe de la Banque mondiale (BM), en collaboration avec l’Union africaine (UA), a été précédé, lundi, de séances et d’ateliers ministériels.
Il vient promouvoir l’initiative « Mission 300 », qui vise à raccorder 300 millions d’Africains à l’électricité d’ici 2030, contribuant ainsi à surmonter la crise énergétique qui touche environ 600 millions d’Africains.
Le Sommet réunit des chefs d’Etat et de gouvernement, des banques régionales et internationales, des partenaires internationaux, des institutions, des experts en énergie, des organisations de la société civile et des universitaires en vue de débattre des solutions nécessaires pour parvenir à un accès sûr et fiable à l’énergie et à une transition énergétique globale et durable.
Les travaux de ce sommet devront être couronnés par la signature de la « Déclaration de Dar es Salam sur l’Energie », dans laquelle les dirigeants africains s’engageront à élargir l’accès à l’énergie, à promouvoir l’utilisation des énergies renouvelables et à stimuler l’investissement privé.
Il est également attendu, lors de ce sommet, la présentation des plans nationaux visant à soutenir l’intégration des réseaux électriques régionaux et le développement de réseaux secondaires d’énergie solaire pour garantir l’accès en énergie aux zones reculées et défavorisées de manière efficace et durable.
L’Algérie présente ses solutions énergétiques innovantes au profit de l’Afrique
Lundi, M. Arkab a participé aux travaux d’une séance ministérielle sous le thèmes « Politiques et réformes, transformer le secteur énergétique en Afrique », où il a présenté « la vision ambitieuse de l’Algérie et son rôle pionnier en tant que producteur historique d’énergie, et ses efforts pour promouvoir le développement durable au niveau du continent africain ».
Dans ce sillage, M. Arkab a évoqué la mise en œuvre d’un programme énergétique national visant l’augmentation de la production de l’électricité et le renforcement du raccordement électrique, en plus des projets de production d’énergie solaire et du développement de projets d’hydrogène vert.
Le ministre a mis en évidence, à cette occasion, le grand potentiel dont dispose l’Algérie dans la fourniture de solutions innovantes pour soutenir la réalisation de l’objectif du continent de disposer d’une énergie propre et abordable.
L’accent a notamment porté sur le rôle efficace et axial joué par l’Algérie à travers les groupes Sonatrach et Sonelgaz, ainsi que de nombreux acteurs dans ce domaine, pour soutenir et accompagner les pays africains dans le développement de leurs systèmes énergétiques.
Outre les efforts continus de l’Algérie pour former des cadres africains dans ses instituts spécialisés dans les domaines de l’énergie, la participation de l’Algérie à ce sommet reflète « son engagement à soutenir
les initiatives régionales visant à éliminer la pauvreté énergétique et à renforcer la coopération et les partenariats régionaux et internationaux pour fournir des solutions énergétiques avancées qui répondent aux besoins des peuples africains et contribuent à la réalisation des objectifs de développement durable », selon un communiqué du ministère de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables.