Le Président Tebboune rencontre des membres de la communauté nationale établie au Koweït
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a rencontré, mardi soir dans la capitale koweïtienne, des membres de la communauté nationale établie au Koweït, en marge de la visite officielle qu’il a entamée dans ce pays. Lors de cette rencontre, M. Tebboune a écouté les préoccupations et propositions des différents intervenants présents, avant de répondre à leurs questions sur la politique et la situation socio-économique du pays et d’évoquer les relations algéro-koweïtiennes et les moyens de les promouvoir. Concernant les relations bilatérales, le chef de l’Etat a mis en avant les liens de fraternité « solides » existant entre les deux pays, affirmant qu’en dépit de la distance géographique qui « nous sépare, nous, dans le Maghreb arabe, nous essayons de nous rapprocher des pays du Golfe et de les défendre car ce qui touche le Koweit, le Qatar ou l’Arabie Saoudite, touche l’Algérie, chose que nous n’accepterons jamais ». Le Président Tebboune a réaffirmé son attachement à renforcer les relations algéro-koweitiennes dans divers domaines, soulignant à cet effet le rôle de la communauté nationale, notamment en réalisant des projets d’investissement économique en Algérie et en contribuant à l’attraction d’hommes d’affaires koweitiens pour investir dans notre pays. Dans ce sillage, le Président de la République a évoqué « l’ouverture économique de l’Algérie », expliquant que la loi sur l’investissement « qui sera promulguée dans un mois », prévoit des règles d’investissement transparentes permettant aux investisseurs, algériens ou étrangers, de concrétiser leurs projets, de réaliser des bénéfices avec la possibilité de les transférer à l’étranger ou de les réinvestir sans entrave aucune, « du moment que les transactions sont transparentes et conformes à la loi ». M. Tebboune a précisé, à ce propos, que « la nouvelle Algérie » c’est l’Algérie « des comportements et non des individus », soulignant que « le changement émane de la société ». « Le rôle de l’Etat n’est pas de changer mais de gérer », a-t-il soutenu.