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Le Président de la République place l’Université au cœur des préoccupations de l’Algérie nouvelle

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari a affirmé, mardi soir, que le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, plaçait l’Université au cœur des préoccupations de l’Algérie nouvelle, dans l’ambition de l’ériger en locomotive du développement économique.

Invité de la Télévision algérienne, M. Baddari a indiqué, que « le président de la République place l’université au cœur des préoccupations de l’Algérie nouvelle », lui permettant, ainsi, « d’être au diapason des enjeux et de s’ériger en locomotive de l’économie nationale », a-t-il dit.

Le ministre a souligné, par là même, que la numérisation avait joué un rôle majeur dans la rationalisation des dépenses et l’amélioration des œuvres universitaires, notamment en matière de dépenses liées à la  restauration et au transport universitaires.

Concernant le renforcement de la formation en langue anglaise, M. Baddari a précisé que l’enseignement en Anglais avait été adopté dans plusieurs domaines pédagogiques au sein des différents établissements universitaires, tout en œuvrant à élargir cette opération à davantage de spécialités, dont les sciences technologiques, les sciences de la matière, les sciences de la nature et de la vie et certaines spécialités relevant des sciences humaines et sociales.

Par ailleurs, le premier responsable du secteur a fait savoir que le nombre des nouveaux bacheliers ayant accédé à la plateforme numérique s’élevait à 396.000 étudiants, soit près de 96%, tandis que 386.000 autres ont procédé à leur préinscription, ce qui représente 95% du nombre des nouveaux bacheliers, soulignant que l’opération s’est déroulée dans de bonnes conditions, grâce à la numérisation de toutes ses étapes pour concrétiser le principe de démocratisation de l’enseignement supérieur en toute transparence.

S’agissant des cursus de formation, M. Baddari a fait état de la création de 32 nouveaux cursus choisis par les enseignants et répondant aux exigences de l’environnement socioéconomique, en cohérence avec les orientations de l’Algérie nouvelle.

Quant au pôle universitaire des sciences et technologies de Sidi Abdellah (Alger), le ministre a indiqué que ce dernier avait été renforcé d’Ecoles supérieures spécialisées en intelligence artificielle, cybersécurité, mathématiques, nanotechnologie outre les systèmes autonomes, ce qui contribuera, a-t-il dit, à promouvoir la qualité de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, ainsi qu’au développement économique.

Dans le même sillage, plusieurs spécialités ont été créées, à l’instar d’un réseau thématique relatif à la technologie automobile qui comprend 9 établissements universitaires assurant aux diplômés un emploi direct dans ce domaine, outre l’adoption de la formation dans le domaine de l’industrie du textile à l’université de Relizane.

Concernant l’augmentation du nombre des bacheliers désirant choisir les spécialités médicales, le ministre a précisé que « conformément aux besoins du système sanitaire, le nombre des admis a été augmenté, l’année dernière, à 15.000 étudiants, contre 9.000 pour les années précédentes », ajoutant que « les sciences technologiques, notamment les technologie de pointe connaissent une forte affluence ».

Par ailleurs, M. Baddari a rassuré les étudiants concernant « la disponibilité des structures et de l’encadrement pédagogique pour recevoir 1.812.000 étudiants lors de la rentrée universitaire 2024/2025 », soulignant que « l’Etat a investi dans ce domaine pour conforter le secteur, suite notamment au recrutement de 10.000 enseignants universitaires l’année dernière, ce qui permettra de passer d’un ratio d’un (1) enseignant pour 25 étudiant à un enseignant pour 22 étudiants ».

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