Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, M. Youcef Belmehdi, a reçu, jeudi à Alger, son homologue tunisien, Ibrahim Chaïbi, avec lequel il a examiné les voies et moyens de renforcer les relations de coopération entre les deux pays, notamment dans le domaine religieux.
Dans une déclaration à la presse, à l’issue de la rencontre, M. Belmehdi a affirmé que la visite de son homologue tunisien en Algérie intervient « en application des orientations et de la vision des autorités des deux pays, pour le renforcement et l’élargissement des relations de coopération bilatérale » afin d’englober tous les domaines, notamment le secteur des Affaires religieuses et des Wakfs.
Cette vision « a franchi de grandes étapes » à travers « la cohésion existant entre les deux pays et les deux peuples frères sur tous les plans », a ajouté le ministre, qualifiant cette visite d’opportunité pour « approfondir la coopération bilatérale à travers l’élargissement de l’échange d’expertises et d’expériences ».
M. Belmehdi a salué à cette occasion « le rôle pionnier » joué par l’Université Ez-zitouna dans le domaine de la formation, rappelant que plusieurs étudiants, savants et intellectuels algériens ont fréquenté cet édifice civilisationnel et religieux.
Pour sa part, le ministre tunisien a indiqué que sa visite en Algérie s’inscrivait dans le cadre de « la participation à l’ouverture de la 15e édition du Colloque sur le rite malékite dans la wilaya de Ain Defla », estimant que cette rencontre constitue une occasion pour les deux parties d’examiner les moyens « de renforcer les relations bilatérales, notamment dans le domaine religieux, comme c’est le cas pour les concours coraniques organisés dans les deux pays et au niveau international ».
A ce propos, M. Chaïbi a cité des programmes de coopération bilatérale notamment à travers « la participation d’un groupe de conférenciers et d’intellectuels algériens aux rencontres organisées en Tunisie ainsi que l’échange d’expertises et d’expériences, non seulement dans le domaine scientifique et académique, mais aussi dans d’autres domaines, tels que l’orientation religieuse du Hadj et l’échange de livres publiés dans les deux pays », se félicitant dans le même contexte de « l’expérience pionnière de l’Algérie dans la production de livres et de publications notamment par le secteur des Affaires religieuses ».
