Les besoins énergétiques dans le monde devront croître davantage dans les prochaines années, notamment pour le gaz naturel, soulignent plusieurs études et rapports publiés par des institutions internationales spécialisées, mettant en avant l’évolution démographique et la consommation de divers secteurs dépendants de cette énergie considérée comme le véritable moteur de la croissance économique et du progrès social dans le monde.
Souvent loué pour son impact sur l’environnement, contrairement aux autres combustibles tels que le charbon et le pétrole, le rôle du gaz naturel dans le développement économique et social est au centre de multiples conférences animées par des spécialistes algériens et étrangers à l’occasion de la tenue à Alger du 7e Sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), du 29 février et au 2 mars.
Pour les nombreux pays producteurs exportateurs, le gaz naturel offre cette possibilité inespérée de développer leurs économies en se dotant d’une industrie hautement stratégique, générant de la valeur et des revenus indispensables pour la réalisation des projets publics et pour améliorer le niveau de vie des populations.
Cette énergie est aussi indispensable pour les pays consommateurs dont leurs économies en profitent pour assurer la production de biens et de services.
Dans ce contexte, il y a lieu de rappeler l’allocution du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, prononcée lors du 6e Sommet du GECF tenu en février 2022 à Doha (Qatar), dans laquelle il avait affirmé que « le gaz naturel est l’énergie du présent et du futur » et « une énergie propre, flexible et accessible, voire la meilleure en matière de protection de l’environnement, aux côtés des énergies renouvelables ».
Le président de la République avait, également, souligné que le gaz occupait « une place privilégiée dans les relations économiques internationales », et que son développement « exige des investissements colossaux et des solutions technologiques efficaces pour améliorer sa qualité en tant qu’énergie propre ».
L’appel du président de la République est conforté par plusieurs recherches et études ayant été menées au sujet du rôle du gaz naturel dans la croissance économique au niveau des organisations internationales et des centres de recherche.
A ce sujet, l’Union internationale du gaz (UGI) a réalisé une étude intitulée « Avenir durable, alimenté au gaz » qui a mis en avant les avantages de cette énergie répondant, selon elle, aussi bien aux objectifs de développement durable fixés par l’ONU et aux impératifs économiques.
Dans ce document, il a été en effet mentionné que le gaz demeurait un élément déterminant dans la croissance et le progrès social avec un impact direct sur la préservation de la santé et de la qualité de vie des populations avec sa combustion plus propre par rapport au charbon et au pétrole.
Privilégié pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et pour améliorer la qualité de l’air, le gaz est aussi apprécié en tant que source énergétique de premier ordre pour le confort des foyers, en assurant les besoins de chauffage, d’éclairage et de cuisine.
Pour le secteur de l’éducation, le gaz est indispensable pour les écoliers et contribue à l’apprentissage des élèves dans de bonnes conditions.
En outre, le gaz constitue, d’après la même étude, un important intrant dans la production industrielle en particulier pour les cimenteries et les sites sidérurgiques.
Dans le domaine des transports, le gaz naturel comprimé (GNC) et le gaz naturel liquéfié (GNL) sont utilisés, souligne l’étude de l’UGI, comme carburants et offrent une alternative plus propre aux carburants traditionnels tels que l’essence et le diesel, contribuant ainsi à réduire la pollution atmosphérique.
Compte tenu de l’ensemble de ces avantages, l’Algérie avait toujours priorisé les programmes d’électrification et de distribution de gaz naturel.
Les efforts menés, en ce sens, ont permis d’ailleurs au pays d’atteindre des niveaux appréciables en matière de raccordement aux réseaux électriques et gaziers, avec un taux de 98% pour l’électricité et plus de 65% pour le gaz.