
Le Conseil de la nation a fermement condamné l’agression sioniste « perfide » ayant ciblé, mardi, le Qatar, pays frère, la qualifiant d' »escalade dangereuse et de dérapage honteux », indique un communiqué du Conseil.
« Suite de l’agression sioniste perfide contre l’Etat frère du Qatar, le Conseil de la nation exprime sa plus ferme condamnation et son rejet catégorique de cette dangereuse escalade, de ce dérapage honteux et de cette lâche agression « , précise la même source.
Pour le Conseil de la nation, « cette nouvelle manœuvre hostile, irréfléchie et infâme, dirigée contre l’Etat frère du Qatar est lourde de conséquences », relevant qu’elle « constitue une attaque vile contre les efforts de médiation internationale, qui s’emploient à mettre un terme aux souffrances du peuple palestinien, en particulier à Ghaza, depuis près de deux années ».
Cette agression intervient alors que « l’entité sioniste usurpatrice, dénuée de toute conscience historique, persiste dans sa duplicité, en tentant d’abuser l’opinion publique mondiale par des plaidoyers fallacieux visant à brandir l’accusation ‘d’antisémitisme’ et à défendre ce qu’il est convenu d’appeler le ‘projet du Grand Israël' », déplore le Conseil de la nation.
En ce sens, le Conseil de la nation, présidé par M. Azouz Nasri, « tout en réitérant à son excellence M. Hassan bin Abdallah Al Ghanim, président du Conseil de la Choura, la solidarité totale du Conseil de la nation algérien avec l’Etat frère du Qatar, s’incline devant la mémoire des martyrs tombés aujourd’hui à la suite de cette ignoble agression, et qui s’ajoutent aux milliers de martyrs ayant sacrifié leur vie pour la cause palestinienne et pour la réalisation de la volonté de leur peuple de faire face à l’injustice sioniste qui, depuis des décennies, leur arrache vies, biens, dignité, valeurs et lieux sacrés ».
A cette occasion, le Conseil de la nation « réaffirme l’attachement indéfectible de l’Algérie à ses positions de soutien aux peuples opprimés, engagés sur la voie de la libération et de l’émancipation, et appelle à dépasser cette paralysie qui a frappé la communauté internationale tout entière, incapable de prendre des mesures concrètes pour mettre fin à l’occupation obstinée et illégale qui dure depuis 1948, ainsi que pour stopper l’agression génocidaire menée contre Ghaza meurtrie », conclut la communiqué.