L’Algérie s’est efforcée de mettre en place un système juridique consacrant la transparence du processus électoral
La présidente de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, Salima Mousserati, a souligné, mardi à Sétif, que l’Algérie s’est attelée, à travers sa législation, à réaliser un système juridique incarnant une réelle transparence du processus électoral. « L’Algérie s’est attachée, à travers sa législation, à concrétiser cette transparence par, notamment, la création de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) qui jouit de larges prérogatives », a indiqué Mme Mousserati lors d’un séminaire national sur « la transparence de la vie publique et son rôle dans la promotion de la pratique électorale », organisé à l’Université Mohamed-Lamine Debaghine (Sétif 2). « La protection de l’opération électorale et la garantie de sa transparence et de sa crédibilité, se concrétisent principalement à travers le bon encadrement de l’opération électorale, et par un ensemble de textes juridiques la régissant », a-t-elle ajouté, soulignant que cette protection « s’opère également à travers l’aspect institutionnel par la mise en place d’instances indépendantes chargées d’organiser l’opération électorale dans toutes ses étapes, depuis la révision des listes électorales, la campagne électorale, en passant par l’opération de vote et jusqu’à la proclamation des résultats ». « L’intégrité des élections est principalement liée à l’impartialité de la partie supervisant le processus électoral », a encore déclaré Mme Mousserati, notant que la création de la Cour constitutionnelle « est également un des mécanismes institutionnels les plus importants destinés à renforcer l’intégrité et la transparence du processus électoral ». La présidente de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption a également ajouté que les hautes autorités du pays ont mis en place « un système institutionnel et juridique intégré, fort d’un ensemble de garanties constitutionnelles et juridiques assurant la transparence et la crédibilité du processus électoral ». De son côté, le secrétaire général de la Fédération nationale de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (FNESRS), Messaoud Amarna, a estimé que la nouvelle vision stratégique, qui repose sur la promotion de l’université algérienne et sa capacité à s’adapter aux exigences de la mondialisation et de l’économie du savoir, et à orienter son rôle sur la base de la gouvernance, est « une stratégie intégrée qui consolide les objectifs de cette entreprise ».