L’Algérie connait « une dynamique soutenue » en termes de service public
Le Conseil national des droits de l’homme CNDH a affirmé dimanche que l’Algérie connaissait « une dynamique soutenue » en matière de service public conformément aux dispositions de la Constitution de 2020.
Le CNDH salue « les principes inclusifs consacrés par la Constitution de 2020 touchant les différents domaines relatifs à la fonction publique, à l’image de la transparence dans la gestion des affaires publiques, l’implication de la société civile, et le principe de l’administration au service du citoyen », lit-on dans le communiqué du CNDH publié à l’occasion de la célébration de la Journée des Nations Unies pour la fonction publique célébrée le 23 juin de chaque année.
La Constitution prévoit également « la nécessité d’une réponse justifiée dans un délai raisonnable aux demandes exigeant l’émission d’une décision administrative ainsi que la neutralité avec le citoyen dans le cadre du respect de la légalité et l’accomplissement du service sans atermoiement, outre le droit d’accès aux informations, documents et statistiques et le droit de présenter des requêtes à l’administration de façon individuelle ou collective pour soulever les préoccupations liées à l’intérêt général et aux droits fondamentaux du citoyen ».
En vue de renforcer ces efforts, le CNDH a appelé à « enrichir la législation et la réglementation relatives à la définition de la relation entre le citoyen et l’administration, notamment à la lumière des nouveaux principes constitutionnels et à parvenir à un système centralisé de collecte d’informations sur le service public assuré par les établissements publics et les procédures administratives y afférentes, permettant ainsi aux autorités publiques d’évaluer l’efficacité des opérations de simplification des procédures ».
En outre, le CNDH a mis l’accent sur « l’impératif de parachever et de généraliser la numérisation du service public, en application des directives des hautes autorités du pays, étant le moyen le plus efficace pour réaliser une bonne performance de la pratique administrative », soulignant que « la présence des administrations numériques actives et réactives est à même de générer une dynamique de développement accélérée et fluide, éliminant ainsi une grande partie des causes et manifestations de la bureaucratie ».
Et d’ajouter « ce processus est à même d’ouvrir grand la voie à davantage de confiance que le citoyen place en l’administration, ce qui constitue la clé de la stabilité, et par extension, le fondement du développement durable et des droits de l’Homme de manière générale ».
A noter qu’en 2003, les Nations Unies ont créé un Prix pour le Service public, en guise de reconnaissance internationale de l’importance du progrès continu réalisé au niveau du service public, mais aussi de sa contribution au renforcement du développement durable.