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L’Algérie au cœur de l’intégration africaine: un engagement historique, résolument tourné vers l’avenir

Fidèle à son engagement panafricain, l’Algérie continue de consolider sa place en tant qu’acteur central dans le processus d’intégration continentale, à travers plusieurs initiatives diplomatiques et économiques en vue de favoriser l’émergence de l’Afrique sur la scène internationale et promouvoir un avenir commun, prospère et solidaire.

En accueillant la 4e Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025) du 4 au 10 septembre prochain, l’Algérie confirme ainsi son engagement historique dans l’édification de l’intégration africaine, dans un contexte marqué par de multiples défis.

Jouant un rôle déterminant dans la genèse et l’orientation de l’OUA (l’actuelle Union africaine, UA), l’Algérie a toujours milité pour l’émancipation des pays africains et leur indépendance, en s’inspirant particulièrement de sa propre lutte de libération contre le colonialisme français.

Elle a historiquement utilisé sa diplomatie pour porter la voix de l’Afrique sur la scène internationale, en défendant la souveraineté des Etats, la réforme des institutions internationales pour une meilleure représentativité africaine.

S’appuyant sur les principes de non-ingérence, d’autodétermination des peuples et du dialogue inclusif intra-africain, l’Algérie n’a cessé, depuis son indépendance en 1962, de lancer des initiatives pour le règlement des conflits, le rétablissement de la sécurité, la lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière organisée au niveau de son voisinage ainsi qu’à l’échelle continentale.

La stratégie adoptée sous la conduite du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, s’inscrit dans la continuité de ces efforts, à travers une vision de long terme en faveur de l’unité africaine et du rapprochement entre les pays du continent.

Cette vision repose sur la solidarité active, un soutien mutuel face aux défis communs, et, surtout, une ambition économique claire, en initiant une nouvelle dynamique de croissance fondée sur les capacités internes de l’Afrique et portée par le commerce interafricain.

Dans le cadre du renforcement de la coopération continentale, l’Algérie s’est engagée dans plusieurs projets structurants, à l’exemple du projet de la route transsaharienne de 10.000 km reliant Alger-Lagos et qui traverse six pays (Algérie, Tunisie, Mali, Niger, Tchad et Nigeria) ainsi que la route Tindouf-Zouerate (Mauritanie), des axes routiers visant le désenclavement de toute la région du Sahel et le développement des échanges interafricains.

L’Algérie a également investi dans des projets d’interconnexions énergétiques, à l’image du gazoduc transsaharien (TSGP) qui relie le Nigeria à l’Europe en passant par le Niger et l’Algérie, un projet phare devant permettre d’exporter 30 milliards de m3 de gaz vers le Vieux continent, tout en contribuant au développement des économies locales.

Elle œuvre également à consolider son rôle d’acteur pivot dans l’intégration énergétique régionale à travers le groupe Sonelgaz, qui a signé récemment un accord avec le Système d’échanges d’énergie électrique Ouest Africain (West African Power Pool – WAPP), ainsi qu’un mémorandum d’entente avec l’Autorité de régulation régionale du secteur de l’électricité (ARREC) de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Ces conventions visent à favoriser la création d’un marché régional de l’électricité, condition essentielle à l’industrialisation et à la compétitivité économique des pays africains.

Parmi les autres projets structurants, figure aussi la dorsale transsaharienne à fibre optique reliant l’Algérie au Niger, au Nigéria, au Tchad, au Mali et à la Mauritanie, visant à renforcer la connectivité et le développement numérique du continent.

L’Algérie a, par ailleurs, créé l’Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement, dotée d’un fonds d’un milliard de dollars pour le financement des projets de développement dans plusieurs pays africains.

Attachée à l’intégration économique africaine, l’Algérie compte parmi les premiers pays membres de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) levant toutes les barrières tarifaires dans cet espace qui couvre un marché de 1,4 milliard de personnes et constitue la plus grande zone de libre-échange au monde depuis la création de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

L’Algérie se distingue aussi par sa mise en œuvre concrète des mécanismes de la ZLECAf. Elle a officiellement rejoint la Guided Trade Initiative (GTI) le 16 décembre 2023, devenant parmi les premiers pays à activer ce dispositif pilote favorisant le commerce intra-africain sans barrières.

Elle met également son expérience au service des pays africains en matière de formation des ressources humaines, notamment de cadres africains dans les secteurs pétrolier et gazier favorisant ainsi le transfert de savoir-faire et de technologie.

Le renforcement des liaisons aériennes avec les capitales africaines via la compagnie nationale Air Algérie, ainsi que des partenariats avec d’autres compagnies du continent, figurent parmi les actions prioritaires pour rapprocher davantage les pays africains.

Ces initiatives illustrent une politique constante de l’Algérie, celle de faire de l’intégration continentale un pilier stratégique et une responsabilité historique.

Forte de son héritage militant et de son poids économique, l’Algérie entend continuer à jouer un rôle moteur pour construire une Afrique unie, résiliente et souveraine, capable d’imposer sa voix dans la gouvernance mondiale.

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